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l'auteur

Henri Gaud
Photographe pour les Editions GAUD
Editions familiales publiant des livres
spécialisés dans les domaines du patrimoine
en premier lieu les abbayes cisterciennes
puis le vitrail contemporain et
aujourd'hui majoritairement
les jardins contemporains
le rapport minéral végétal.

Editions Gaud
11 rue Brulard
77950 MOISENAY
tél. 01 60 66 94 60 - 06 07 65 08 70
fax 01 60 69 92 08

henrigaud55@gmail.com

 

 


 

 

Cette page fait partie des
Actes du IVème Congrès
de la photographie haute résolution
(Bourges 2008) :
interview de gérard métrot par jean demaison
l'objet photographique
le collectif dans l'édition photographique
le flare (1) - présentation expérimentale
le flare (2) - explication : lumière diffuse et réflexion parasite
le réel en photographie
photographe(s) - l'histoire d'un groupe
évolution du droit à l'image

 

 


 

 

Optiques & sujets
sont-ils égaux devant le Flare ?

par Henri Gaud

Méthode de travail

Réaliser une photographie dans des conditions permettant de comprendre l’ampleur du phénomène.

On choisit de photographier une fenêtre et son ébrasement présentant un Delta L de 10 IL (flashmètre VI)

On utilise un Film HP5 exposé à 100 ISO puis développé 7 mn HC 110 1+39 à 20°C (pour être sûr d’avoir toute l’information)

La rentative de test est réalisée sur les équipements suivants :

Sinar P modèle 1971

Des optiques supposées être de qualité :

  • Apo-Ronar F/9 de 150 mm - 48°

  • Sironar S F/5,6 de 150 mm - 72°

  • Sironar W F/5,6 de 150 mm - 80°

  • Super Symmar XL F/5,6 de 150 mm - 105°

On définit 3 méthodes de travail, les méthodes A, B et C (dont on révélera le protocole uniquement à la fin de nos tests) et on observe les résultats pour chacun des objectifs

 

Résultats pour l'Apo-Ronar F/9 de 150 mm - 48°

 

Résultats pour le Sironar S F/5,6 de 150 mm - 72°

 

Résultats pour le Sironar W F/5,6 de 150 mm - 80°

 

Résultats pour le Super Symmar XL F/5,6 de 150 mm - 105°

 

Synthèse des résultats :

Première conclusion

La lecture de notre tableau nous permet de suivre l’impact du flare sur la réduction du delta E ; notre film scanné sert de récepteur dans le plan prévu pour mesurer ce que devient le delta L qui est celui du sujet, celui-ci étant de 10 IL dans le cas qui nous préoccupe.

En utilisation normale, les Apo-Ronar et SS XL sont au top, et les Sironar franchement à la traine, les coefficients de flare sont très inégaux. La belle surprise restant ce vieil Apo-Ronar qui a décidément toutes les qualités.

En position 2, la méthode B, met tout le monde sur le même plan, les coefficients de flare sont très comparable et restent très honorables, cette méthode de correction du Delta E semble fonctionner de façon très inégale, mais comme cette méthode est expérimentale, c’est à chacun de tester dans une situation précise ; ces tests sont juste là pour vous montrer la voie et non pour vous donner une petite recette.

En position 3, la méthode C, le papier d’alu (voir ci-dessous !), la pire condition pour une optique, on peut lire que l’impact du coefficient de flare est proportionnel à l’angle de champ, la géométrie joue son rôle de rapport de surface et de lumière parasite, ce résultat est attendu, c’est intéressant de le vérifier.

 

La vérité sur les méthodes

Méthode A : dite normale, rien à dire

Méthode B : dite méthode Koch, un soufflet intérieur gris pour augmenter le coefficient de flare et baisser le Delta E

Méthode C : dite "bizutage des apprentis photo", chambre bordée de papier de chocolat (papier d’alu de cuisine), pour provoquer les pires ennuis.

 

Test suivant : introduction d'une source dans le champ
et méthode A et C

Résultats pour l'Apo-Ronar F/9 de 150 mm - 48°

Résultats pour le Sironar S F/5,6 de 150 mm - 72°

Résultats pour le Sironar W F/5,6 de 150 mm - 80°

Résultats pour le Super Symmar XL F/5,6 de 150 mm - 105°

Synthèse des résultats :

 

Conclusions de la deuxième série

Nos tests sont analysés selon la même méthode, scan des négatifs et lecture des histogrammes ; bien sûr cette méthode n’est pas très orthodoxe, on ne sait pas trop ce que l’on mesure, mais comme ces mesure sont réalisées à l’identique, elles sont comparables. Il s’agit plus de méthode que de résultats :si vous voulez utiliser cette méthode, il vous faudra expérimenter par vous-même.

Regardons de plus près les 2 procédures, A et C : les résultats sont certes très différents d'une méthode à l'autre, mais nos optiques donnent les mêmes résultats ; la lumière dans le champ met tout le monde d'accord ; les 4 optiques restent comparables, l’option C augmente le coefficient de flare mais de façon très homogène... Le point lumineux au centre est un Fresnel de 650 W tourné vers l’objectif, difficile de faire plus violent.

Conclusion des conclusions

Ces tests maltraitent sérieusement nos précieuses optiques en les plaçant dans des conditions difficiles et fort heureusement peu probable. Mais face a ces situations nos optique réagissent extrêmement bien ; c’est une bonne confirmation de leur excellence. Autre « découverte », la capacité avec quelques morceaux de papier de changer le coefficient de flare est intéressante, cela permet sans doute de faire un pas vers des prises de vues hors norme sans ce soucier des industriels... un peu de liberté gagnée !

 

 

 

dernière modification de cet article : 2008

 

   
 
   
 

 

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