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Des optiques inattendues pour chambre de
presse 6x9
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Figure 1: Des optiques macro de haute performance à bon marché : objectif 19/3,85 de chez Bausch & Lomb prévu pour un lecteur de microfiches, et Cine Ektar II 25/1,9, les deux montés de façon rustique. Ces deux optiques vraiment pas chères – le B&L m’a coûté 6 dollars plus le port ! – sont vraiment compétitifs avec, par exemple, les fameux Zeiss Luminars 16/2,5 et 25/3,5. Quiconque souhaite travailler en macrophoto à grandissement relativement élevé devrait penser sérieusement à s’équiper de l’un de ces objectifs-là qui sont si abordables en prix. |
20/1,9 Boyer Saphir en monture filetée inconnue. Il ferme jusqu’à f/8. La monture filetée est au diamètre de 18,70 mm, c’est à dire qu’il rentre dans un tube de 19 de diamètre. L’objectif était livré avec un adaptateur pour monture C dont la longueur peut être un peu ajustée. Monté sur cette pièce, l’objectif permet de travailler aux grandissements entre 2:1 et 3:1. J’ai monté l’ensemble sur une caméra de ciné Beaulieu et j’ai regardé dans l’oculaire : la qualité d’image sur le dépoli à 2:1 était épouvantable. À pleine ouverture au rapport 15:1 il résolvait à peine les traits distants de 10 microns. Donc pas très utilisable. C’est une formule à 6 lentilles en 4 groupes genre double Gauss.
25/1,9 Cine Ektar II en monture C. C’est l’un des objectifs les plus piqués qui existent parmi les focales normales pour le cinéma 16 mm. Le document Kodak N-12B “Photomacrography” explique que cet objectif fonctionne bien à grandissements élevés si on le monte en inversé. Je l’ai monté sur mes Graphics avec quelques bagues de conversion pour filtres et un convertisseur du M52 vers le filetage de l’obturateur N°1 que j’ai fait fabriquer chez S.K. Grimes (www.skgrimes.com). Cet objectif se comporte comme une très bonne optique macro : le Luminar 25/3,5 s’est avéré à peine meilleur dans mes premiers essais. Lors de mes essais suivants, à 10:1, 15:1 et 26:1, la meilleure qualité d’image fut obtenue à 2,8, ce qui n’est pas la pleine ouverture, avec une bonne surprise : 161 cy/mm à f/2,8 aux trois grandissements. C’est mieux que les trois Luminars que j’ai pu essayer. Il n’y a pas tout à à fait autant de distance frontale que j’aurais espéré ; la monture C est spécifiée pour une distance entre le plan d’appui du filetage et le film qui est de 17,56 mm mais la lentille arrière de l’objectif dépasse de plusieurs millimètres vers l’extérieur (en montage inversé), ce qui ne laisse plus que 15 mm de frontale utilisable. Si on veut travailler aux grandissements de l’ordre de 10:1, on monte cet objectif sur une Graphic 2x3 pouces ou sur un reflex 24x36 pour un rapport qualité-prix excellent.
25/2,8 Leitz Summar en filetage de microscope RMS. Cet objectif à ouverture fixe fut fabriqué pour être monté sur un dispositif Leitz YELUU pour l’application de microprojection avec un projecteur de diapositives Prado. Dès que je l’ai reçu, j’ai demandé aux sages du groupe de discussion sci.technique.microscopy ce qu’ils en pensaient. Un consensus s’établit entre eux pour dire que ce n’était pas utilisable pour faire de prise de vue. Peut-être est-ce vrai, mais j’ai tout de même détecté visuellement 170 cy/mm au rapport 15:1. Il était nettement moins bon aux grandissements plus faibles. Utilisable à grand peine sur une Graphic 2x3 pouces parce qu’il est trop long – il n’arrive pas à atteindre le rapport 15:1 sur une Speed 2x3 pouces – mais néanmoins cette optique serait parfaitement utilisable sur une chambre offrant plus de tirage.
Figure 2: Trois Luminars et un Summar : les Luminars sont considérés comme le nec plus ultra des objectifs de photomacrographie, mais les optiques Macro Nikkor sont au moins aussi bonnes. Mon Summar 25/2.8, démonté d’un dispositif de micro-projection YELUU pour projecteur Prado est, de mon point de vue, très compétitif vis à vis du Luminar 25/3,5.
25/3,5 Zeiss Luminar en filetage de microscope RMS. Le luminar 25/3,5 est une optique macro de haute performance conçue pour des grandissements compris entre 6,3x et 25x. À ces rapports-là, il couvre le 4x5 pouces. Le mien est l’un des premiers fabriqués, il ne porte pas la mention gravée «Zeiss-Winkel» et au contraire de la plupart des Luminars, il est en finition chromée au lieu d’être en finition laquée noire. Je peux l’utiliser à peu près jusqu’au rapport 11x sur mes Graphics. Je le monte sur l’appareil via différentes bagues (voir plus bas paragraphe 3). La frontale est courte, de l’ordre de 18 mm entre l’avant de la monture et l’objet. Comme la plupart des objectifs macro de haute performance, c’est à pleine ouverture qu’il est le meilleur. Une optique excellente, mais n’offrant pas franchement plus que ce que j’ai mesuré dans mes premiers essais avec le Ciné Ektar II 25/1,9 monté inversé. Il donne même moins que les mesures faites dans mes essais suivants avec ce Ciné Ektar II. J’ai eu un autre Luminar 25/3,5, plus récent que le premier, mais qui n’était pas meilleur.
32/4,5 Bausch & Lomb Micro Tessar en filetage de microscope RMS [rendu à son propriétaire avec mes remerciements]. Je l’ai emprunté à un ami. Il n’est pas traité, il est monté dans un barillet noir étroit. Les suivants étaient montés dans un barillet plus large en acier inox. Les Micro Tessars sont mentionnés avec respect par les groupes de discussion Internet traitant de la photo avec les Graflex. Il est utilisable au rapport 10:1, mais il n’est pas aussi bon que mon Tominon 35/4,5 ; je soupçonne qu’il doit mieux fonctionner aux grandissements plus élevés.
35/4 Rodenstock Eurygon en filetage d’obturateur N°1 [revendu]. Le numéro de série, le nom du fabricant et l’identification de l’objectif sont gravés sur ce qui apparaît comme un large pare-soleil plat. Il était vendu pour être utilisé avec les appareils Polaroid MP-3 et MP-4. le diaphragme n’a pas d’encliquetage, l’index des diaphragmes peut se déplacer au-delà de f/4 ; l’échelle des diaphragmes est gravée sur la monture, monté sur un Prontor Press N°1. J’ai trouvé que le mien était à la limite pour être utilisé au rapport 10:1. Le vieux Micro Tessar de 32 est meilleur, et le Tominon 35/4,5 est bien meilleur. J’avais trouvé cet Eurygon dans une foire-photo.
Plus un autre, trouvé dans un foire-photo en vue de spéculer. Ferme à f/16, le diaphragme a des encliquetages, l’index ne peut pas aller au-delà de f/4. cet objectif n’a pas le pare-soleil de l’autre et n’a pas de numéro de série. Le nom du fabricant, l’identification de l’objectif et l’échelle des diaphragme sont gravés sur une bande métallique. Le pare-soleil n’est pas mal placé, le bouchon avant s’ajuste correctement devant la monture. Livré dans une boîte marquée «Polaroid MP-3 Camera Accessory 35mm Macro Lens & Bellow Extension Unit» (Accessoire pour l’appareil Polaroid MP-3, objectif macro de 35 mm et soufflet-rallonge). En fait de soufflet il s’agit d’une rampe de mise au point hélicoïdale, l’extension minimum est de 2 pouces ¾ (70 mm), maximum : 3 pouces 7/8 (98,5 mm), avec d’un côté une planchette de 3 pouces ¼ par 3 pouces ¼ (carrée de 82,5 mm) et de l’autre une autre planchette avec des coulisses, etc … et un fraisage pour pouvoir y monter une autre planchette de mêmes dimensions.
Je ne peux pas en être absolument sûr, mais les deux versions de ces objectifs pourraient bien avoir une combinaison optique et un montage mécanique différents. Les deux ont la lentille arrière plus grande que la lentille avant. Je pense – sans en être sûr – que la lentille arrière du premier objectif est plus grande que celle du deuxième.
35/4,5 Tominon en filetage d’obturateur N°1 [revendu]. Sur le MP-4 on s’en sert aux grandissements compris entre 5x et 14x. Sur ma petite Speed, monté de la même façon que mon 17/4, il ne dépasse pas le grandissement 8x. Le mien est très piqué à 10:1, meilleure image à pleine ouverture. La frontale ? Il y en a bien plus que nécessaire. De façon surprenante, sa meilleure résolution est à 17,6:1, je ne l’ai pas testé au-delà. Un autre exemplaire du même objectif s’est avéré moins bon. Avec les Tominons, il est donc nécessaire de faire un test avant d’acheter. Je l’ai acheté chez un marchand sur Internet qui croyait avoir affaire à une optique d’agrandisseur. Les optiques du MP-4 ne sont pas des optiques d’agrandisseur !
38/3,5 Olympus apparemment collé dans une monture M42x1 [revendu]. Ferme à f/8. Olympus fabriquait deux objectifs macro 35/3,5, l’un pour le système Olympus PEN et l’autre en filetage de microscope RMS. J’ai acheté cet objectif en espérant que c’était l’un de ces deux modèles et parce qu’il n’était pas trop cher. Il n’a l’air d’appartenir à aucune des séries d’objectifs 38/3,5 de la production courante de chez Olympus et ce n’est pas non plus un 38/3,5 destiné à l’agrandissement des négatifs de demi-format 18x24 mm. Sa combinaison optique est inhabituelle, apparemment avec trois lentilles non collées devant le diaphragme et deux autres par derrière. La meilleure qualité d’image est obtenue aux grandissements entre 6:1 et 10:1. Je ne l’ai pas encore utilisé, et probablement je ne m’en servirai guère parce que sa frontale est trop courte et que j’ai d’autres objectifs qui sont meilleurs dans cette même gamme de grandissements.
4 cm 1:4,5 Zeiss Tessar en filetage de microscope RMS [donné à M. Barringer]. Une mystérieuse optique d’avant la première guerre mondiale, non traitée. C’est un Tessar normal, pas un Tessar inversé. Les gammes de grandissements pour lequel il fut conçu me sont inconnues. Les diaphragmes sont gradués en mm, entre 00 et 10. La plus petite ouverture du diaphragme est en fait 1 mm. Monture dans une espèce de «bol» en alliage léger (aluminium ?) destiné à se visser sur quelque chose. Utilisable au-delà de 1:1, mais pas aussi bon que le Luminar 40/4,5.
40/4,5 Zeiss Luminar en filetage de microscope [revendu]. C’est une optique macro de haute performance prévue pour l’usage aux grandissements compris entre 4x et 16x. À ces grandissements il couvre le format 4x5 pouces. Cette focale de 40 peut être utilisée jusqu’au 6x sur mes Graphics. Je l’ai eu en-dessous du prix du marché, mais il était déjà bien assez cher. J’avoue l’avoir acheté dans l’idée de spéculer un peu, et je n’ai jamais trouvé l’occasion de m’en servir. Finalement je l’ai revendu à regret parce que j’avais des dépenses plus urgentes à faire. Il était livré avec un adaptateur Linhof du filetage de microscope RMS vers un filetage mâle de 25 mm (une cote standard pour les agrandisseurs) ; j’ai gardé cet adaptateur.
Plus tard j’ai acheté un autre Zeiss-Winkel 40/4,5 à un prix encore plus bas par rapport au vrai prix du marché, venant d’un vendeur sur eBay en France qui a commis quatre erreurs classiques. Dans son annonce, il vendait quatre «objectifs d’agrandisseur», trois Saphir «B» de chez Boyer, plus ce Luminar, dans un lot indissociable. Il avait écrit «zeisswinkel» ce qui rendit son offre invisible même au meilleur moteur de recherche. Il n’avait pas reconnu que son «zeisswinkel» était en fait un Luminar. Et il annonçait qu’il ne ferait affaire qu’avec un client en France, du coup çà a dissuadé les acheteurs hors de France ; je lui ai demandé, à tout hasard, avant de commencer les enchères s’il accepterait d’envoyer l’objectif aux États-Unis, et il fut d’accord. Les services postaux ont littéralement avalé ces objectifs avant de les régurgiter un jour, bien longtemps après que je les aie considérés comme définitivement perdus. Le numéro de série de cet objectif dépasse de 32 numéros celui du premier que je possède. Il était livré avec un adaptateur Linhof du filetage de microscope RMS vers un filetage mâle pour obturateur N°0. Il donne de bonnes images.
J’ai regardé l’image formée par deux Luminars 40/4,5 récents qui appartiennent à un ami. La qualité d’image est impressionnante ; à pleine ouverture, à de faibles grandissements – 5:1 à 6:1 – ils sont un peu meilleurs que mon MicroNikkor 55/2,8 (voir plus bas). À partir du rapport 10:1, le meilleur de mes Tominon 35/4,5 arrive à rivaliser avec le Luminar. Quant au «zeisswinkel», pas question que je m’en sépare, il est aussi bon que les modèles récents.
45/4,5 Carl Zeiss Jena Mikrotar en filetage de microscope RMS, non traité [revendu]. C’est un triplet. L’échelle des diaphragmes indique le diamètre de l’ouverture en mm. Optimisé pour la gamme de grandissements 4x – 8x. Selon mes tests, c’est une très bonne optique à pleine ouverture aux rapports 4:1 à 8:1. Moins bon si on ferme le diaphragme. Sur une Graphic 2x3 pouces, le grandissement le plus élevé possible est autour de 5:1, le plus faible, 2:1, Ce qui est plus faible que pour le Mikrotar ainsi que la plupart des optiques macro de focales 45-60 mm. Date probablement d’avant la deuxième guerre mondiale ; acheté dans une foire-photo.
Marc James Small et Charlie Barringer ont des exemplaires de ces objectifs qui sont épouvantables. Dans celui de Marc, après investigations, il y a une lentille qui manque ; concernant celui de Charlie, on ne sait pas très bien ce qui ne va pas. Disons qu’un tel objectif ne doit être acheté qu’avec la possibilité expresse de pouvoir le retourner au vendeur.
48/4,5 Bausch & Lomb Micro Tessar en filetage de microscope RMS, non traité [revendu].
Il est gravé «Micro Tessar». Utilisable de 4:1 à 8:1, ce n’est pas le meilleur de mes objectifs. J’imagine que cette optique est meilleure aux grandissement plus élevés. Il y a une très belle image prise avec cet objectif à 20:1 dans la première édition du livre Graphic Graflex Photography.
48/4,5 Bausch & Lomb Macro en filetage de microscope RMS [revendu]. Gravé «Macro». Sans obturateur, avec nettement plus de chrome que le Micro Tessar 48/4,5 cité précédemment. Une optique sans intérêt.
50/3,5 Reichert Neupolar en filetage de microscopes RMS et
finition chromée, pas d’information disponible sur la gamme de
grandissements recommandés. C’est un triplet. L’échelle des
diaphragmes indique le diamètre d’iris en mm. Reichert fait
aujourd’hui partie du groupe Leica Microsystems, auprès de qui je n’ai
pu obtenir que de maigres informations à propos de cet objectif. Ils
m’ont suggéré de l’utiliser entre 4:1 et 30:1. David Paschke, de
chez Paschke Micro-Optics, le réparateur agréé des microscopes Leica
pour la Nouvelle Angleterre, m’a dit : «Les objectifs Neupolar
sont des objectifs très corrects, comme vous le savez sans doute. Ce
sont des formules optiques équivalentes aux Summars de chez Leitz, pas
tout à fait aussi bons que les Photars de chez Leitz ou que les
Luminars de chez Zeiss, mais nettement meilleurs que les Milar de chez
Leitz.».
Selon mon premier test, il n’est pas aussi bon à pleine
ouverture que le Mikrotar 45/4,5 à 4:1 et 8:1 mais il reste
cependant très utilisable. Mon deuxième test m’a donné le même
résultat. Au test visuel à pleine ouverture il est à peine meilleur
que le Tominon 50/4,5 dans les mêmes conditions, et il est moins bon
que mon MicroNikkor 55/2,8 à f/4 en inversé. J’en ai acheté un second
exemplaire dont le numéro de série est 79 numéros au-dessus du
précédent. Ses performances sont exactement identiques au premier.
Figure 3: Deux Neupolars montés sur support à queue d’aronde : je pense que ces objectifs étaient conçus pour un dispositif de prise de vue macro Reichert MeF-2 pour la métallographie. Noter la présence des lames semi-réfléchissantes à 45°, servant à l’illumination du sujet par dessus, dans l’axe optique. Le Neupolar 50/3,5 est bon, mais il y a de meilleurs objectifs macro autour de cette focale pour la photomacrographie. Le 100/6,3, en revanche, est vraiment le nec plus ultra dans cette focale. Le tube noir est un adaptateur permettant de monter le 100/6,3 sur un obturateur N°1, accessoire fabriqué chez Steve Grimes.
Il y a aussi un Neupolar 50/4,5. J’en ai vu un en finition laquée noire, apparemment non traité, sur eBay. Je pense qu’il est antérieur à mon 50/3,5.
50/3,5 Boyer Saphir B. C’est un objectif d’agrandisseur sur filetage de 30mm. L’une des optiques achetées dans le même lot eBay que mon second Luminar 40/4,5. Les Saphir B sont de type «Plasmat» [9] à 6 lentilles en 4 groupes.
50/4 Wollensak Enlarging Pro Raptar. Ferme à f/22. Je l’ai acheté parce que j’avais trouvé que mes Enlarging Pro Raptar de 4 pouces (101 mm)/5,6 et mon Pro Raptar 160/5,6 (voir plus bas) étaient vraiment très bons. Ce Pro Raptar de 50, malheureusement, est une déception. Il est à peine utilisable au rapport 1:1 et aux rapports plus élevés, monté en direct, mais l’image devient moins bonne lorsque le grandissement augmente ; le Tominon 50/4,5 est meilleur.
Figure 4: Des optiques américaines bonnes en macro : les Pro Raptars sont des formules de type Plasmat 6/4 [9] et furent la réponse de chez Wollensak aux optiques allemandes comme les Sironars et les Symmars de la même famille pour prise de vue. Les Enlarging Pro Raptar sont la réponse de chez Wollensak aux optiques d’agrandisseur Componon et Rodagon, ils furent fabriqués dans une gamme de focales entre 50 et 190 mm. L’enlarging Pro Raptar de 4 pouces (101 mm)/5,6, ici monté par devant un obturateur Copal N°1, est compétitif par rapport au Luminar 100/6,3 aux grandissements compris entre 1:8 à 4:1
50/4,5 Enlarging Ektar dans un filetage proche de 1 pouce (25,4 mm) de diamètre [revendu]. Cet objectif est hautement recommandé pour la macro-photo dans la brochure Kodak N-12B. Il est très utilisable en montage direct (donc l’arrière vers le film) aux rapports 4:1 à 8:1 mais il n’est pas tout à fait aussi bon que mon MicroNikkor 55/2,8. Toutes choses égales par ailleurs, cet objectif est probablement la meilleure affaire en 50 de focale pour la macro-photo. Je l’ai acheté dans une foire-photo. Du coup j’en ai racheté un deuxième parce qu’il est si bon et si peu cher. Cet objectif, ainsi que le 63/8 MicroFile Ektar, le 75/4,5 Enlarging Ektar, le 100/3,5 Ektar et le 105/3,7 Ektar sont des formules de type Heliar.
50/4,5 Micro Raptar en filetage de 1 pouce (même diamètre que l’Enlarging Ektar 50/4,5 mais avec un pas différent). Ferme à f/22. Parfaitement utilisable, la qualité d’image s’améliore lorsque le grandissement augmente, le grandissement de 12:1 est le plus haut que j’aie testé. Meilleur que le MicroTessar 48/4,5. J’ai vu par ailleurs des Micro Raptars moins lumineux, sans diaphragme, je ne sais pas de quel type il s’agit.
50/4,5 Tominon en filetage d’obturateur N°1 [revendu]. Sur l’appareil MP-4 les grandissements recommandés vont de 2x à 9x. Utilisable, mais ce n’est pas le meilleur, entre 4:1 et 8:1 ; à 8:1 il est meilleur à 5,6 qu’à pleine ouverture. Encore un autre objectif inconnu et sous-estimé, mais qui fonctionne bien, un excellent rapport qualité/prix. Il s’améliore aux forts grandissements.
55/2,8 AIS MicroNikkor. Monté inversé, à pleine ouverture, c’est sans discussion le meilleur objectif macro dans la gamme autour des 50 de focale que je possède. Il est à peine meilleur à f/4 qu’à f/2,8. J’imagine qu’il est limité par la diffraction à f/4. Pour le monter inversé sur une Graphic, je me sers d’un adaptateur de 52 mm mâle (le filtre) vers le filetage d’obturateur N°1 femelle (M40x0,75), adaptateur fabriqué chez S.K. Grimes. Avec cet adaptateur on peut utiliser le MicroNikkor sur les Graphics entre 2:1 et 5:1. C’est une optique superbe. Vu les prix auxquels ils sont vendus neufs, ceux d’occasion sont une bonne affaire. Je l’ai acheté neuf chez un marchand.
Figure 5: Une optique macro d’exception : le MicroNikkor AIS 55/2,8 est un objectif superbe, et on peut l’utiliser inversé pour la micro-photographie sur des formats plus grands que le 24x36. Il est au moins égal au Luminar 63/4,5 et beaucoup moins cher.
55/8 Schneider ReproClaron monté sur une bague filetée de 25 mm [revendu]. Ferme jusqu’à f/32, Acheté dans une foire. Le Lens Collector’s Vade Mecum [10], une compilation d’informations et de données techniques sur les objectifs photo, publié sur CD par un groupe d’Anglais des plus sérieux, dit qu’il est optimisé pour les grandissements dans la gamme 1:4-4:1, mais les archives Schneider-Kreuznach donnent le champ couvert et les distances de travail dans la gamme 1:10-10:1. Lorsque je l’ai testé, il se comportait très bien à pleine ouverture au rapport 4:1, mais pas si bien que les plus lumineuses de mes optiques autour de 50 de focale. Dans ce type d’objectif, l’ouverture du diaphragme fait toute la différence, plus c’est ouvert, meilleure est l’image (à cause de la diffraction). Monté sur un obturateur via un adaptateur de 25 mm vers le filetage Leica-39 [11] plus d’autres adaptateurs ; les groupes optiques se vissent dans un obturateur N°00. La focale est trop courte pour pouvoir être utilisée sur ma Speed Graphic à des grandissements nettement plus petits que 1:1, et au rapport 1:1 il ne couvre pas tout à fait le 2¼ x 3¼ (= 6x9). Les lentilles extérieures de cet objectif doivent être faiblement radioactives car le verre a jauni de façon caractéristique.
60/1,4 Boyer Saphir en filetage M61x1 [revendu]. C’est un double Gauss à 6 lentilles qui ferme à f/16. Il était proposé sur eBay comme objectif d’agrandisseur. Le Lens Vade Mecum dit que les Saphirs f/1,4 étaient prévus pour les caméras de ciné et pour la photo 24x36. Cet exemplaire était livré sans rampe de mise au point, donc on voit mal comment il aurait pu être utilisable dans l’une ou l’autre de ces applications. Un mystère complet, assez lourd toutefois pour servir de bon presse-papiers. Je n’ai jamais trouvé comment m’en servir autrement. Son diamètre de monture ne passe pas à travers les 48 mm du corps avant de la Pacemaker 2x3 pouces et son tirage optique – distance entre le sommet de la dernière lentille et le film – est trop court pour permettre la mise au point sur l’infini lorsqu’on le monte complètement devant la planchette d’objectif. Cependant, on arrive à mettre au point sur l’infini si on le monte devant le corps avant d’une Century Graphic. De cette façon j’ai pu le monter et faire le test visuel. Il couvre à peu près le 6x6 à l’infini, mais souffre d’une sévère distorsion en barillet. Avec des objets proches cette distorsion semble moins élevée.
60/4,5 Staeble Katagon en monture Leica-39 [revendu]. Distribué par Novoflex, gamme de grandissements recommandée entre 1:2 et 2:1. Pas une bonne affaire à 2:1, mais la mise au point sur le micromètre-objet à ces faibles grandissements était très difficile. Je l’ai acheté dans une foire-photo.
63/4,5 Luminar en filetage de microscope RMS. Je l’ai eu parce que personne n’avait surenchéri sur moi. L’état cosmétique est franchement moyen, et la lentille frontale est rayée. Néanmoins le test visuel est très bon. De fait il est aussi piqué qu’un autre exemplaire de bien meilleure apparence que j’avais emprunté.
72/4,5 Micro Tessar sur filetage de 34 mm [revendu]. Une version moderne en monture acier inox. C’est un Tessar inversé. Utilisable, mais pas assez bon à mon goût entre 2:1 et 4:1.
J’en ai un autre, gravé «Macro» et non pas «Micro Tessar», acheté dans une foire-photo en vue de le revendre. C’est aussi un Tessar inversé. Plus encore un autre Micro tessar, toujours acheté dans une foire-photo en vue de le revendre, que j’ai échangé contre des planchettes d’objectifs. Je n’ai encore revendu le modèle «Macro».
75/3,5 Boyer Saphir B en filetage Leica-39. Ferme à f/22. J’ai acheté cet objectif, qui est très prisé des Français, en espérant qu’il pourrait me servir en macro-photo. Il était très peu cher, c’est toujours une incitation à tenter le coup, par jeu. À pleine ouverture à 5,6 il est moins bon monté en direct que le Tominon 75/4,5 aux rapports 2:1 et 4:1. Néanmoins il est tout à fait honorable entre f/11 et f/22 dans la gamme 1:8 à 1:1 ; pas aussi bon dans cette gamme que le Neupolar de 100 ou que le Pro-raptar de 4 pouces (101 mm), mais meilleur que le Minolta 80/5,6. Très utilisable jusqu’à 1:1, mais plus tellement aux forts grandissement au-delà de 1:1.
75/4 Rodenstock Apo Rodagon DM 1:1 en monture Leica-39 [revendu]. Je l’ai acheté parce que mon ami Vivek Iyer m’a tanné jusqu’à ce que j’en aie un, arguant que c’était l’un des meilleurs objectifs jamais fabriqués. Bien d’accord, mais le problème c’est que dans ses conditions normales d’utilisation, il ne couvre pas le 6x9 !
75/4,5 Enlarging Ektar. Ferme à f/22. cet objectif est
hautement recommandé pour la macro-photo dans la brochure Kodak
N-12B. Je ne l’ai pas encore essayé, c’est un cadeau de Vivek Iyer.
Plus un autre, acheté dans une foire-photo parce qu’il avait l’air en
très bon état et qu’il était si peu cher. Je l’ai revendu également
(Vivek Iyer ne pourrait pas le croire !).
75/4,5 Tominon en filetage d’obturateur N°1 [revendu]. Sur le MP-4, il donne accès aux grandissements entre 2x et 4x. J’en ai deux, j’en ai essayé un à distance normale pour voir si je pourrais l’utiliser en paysage comme grand angulaire pour le format 6x9. Les utilisateurs de Graphics 2x3 pouces seraient si heureux de pouvoir disposer d’un grand angulaire coûtant 25 dollars ! À l’infini et à f/16 il arrive à couvrir le 6x9 mais la qualité d’image est épouvantable. J’en fais mention ici simplement pour bien faire comprendre qu’il est absolument inutilisable comme grand angulaire de 75 en 6x9. Dans mon premier test, il semblait utilisable (bien que pas très bon), au rapport 4:1 ; meilleur à 5,6 qu’à pleine ouverture, et à mon avis inutilisable à 2:1. Une optique du même genre montée sur Copal N° 0, plutôt que devant un N°1, était vendue pour le Polaroid CU-5. Quelques personnes ont dit sur photo.net qu’il couvrirait le 6x9 à l’infini et qu’il produirait une image de bonne qualité. Au deuxième test, j’ai trouvé finalement que mes deux exemplaires n’étaient ni franchement bons ni franchement mauvais.
80/5,6 C.E. Minolta Rokkor-X en filetage Leica-39 [revendu]. Une formule optique à 6 lentilles très appréciée comme objectif d’agrandisseur pour le 6x6. Il ferme à f/45. Je l’ai acheté pour faire de la macro avec, aux grandissements compris entre 1:4 et 1:1. Il n’est pas mauvais entre f/11 et f/22, mais le Neupolar 100/6,3, l’Enlarging Raptar de 4 pouces (101 mm)/5,6 et le Saphir B 75/3,5 sont meilleurs.
85/3,5 Boyer Saphir B en filetage Leica-39. Ferme à f/22. Encore un autre objectif d’agrandisseur que j’ai eu dans le lot avec mon deuxième Luminar 40/3,5. Je ne l’ai pas essayé, j’imagine qu’il doit se comporter de la même façon que mon Saphir B 75/3,5.
90/6,3 Zeiss Jena M en filetage de 26,5 mm [revendu]. Je l’ai acheté à un vendeur sur Internet. C’est une espèce de Tessar inversé ; «espèce de», car le diaphragme est placé entre les deux lentilles simples, et non pas à l’emplacement habituel des Tessars, c’est à dire entre la lentille divergente centrale et le doublet collé en sortie. L’échelle des diaphragmes semble indiquer une ouverture en mm ; le nombre le plus petit est 1, ce qui correspondrait à peu près à f/90. Selon Charlie Barringer, «M» signifie Mikrotar. Il ne couvre pas le 6x9 à l’infini. C’est une bonne optique, de la même classe que le Luminar 100/6,3 et que le Neupolar.
100/5,6 Componon-S en filetage d’agrandisseur M32,5x0,5 [revendu]. Je l’avais acheté parce que le prix était bas et qu’il était donné pour être meilleur que le Componon 105/5,6 que je venais d’acheter moins d’un mois auparavant. Les deux objectifs avaient été achetés dans l’espoir qu’au moins l’un des deux serait assez bon pour l’utiliser en macro et qu’il soit plus facile à utiliser au flash que mon Neupolar de 100 et que mon Enlarging Pro Raptar de 4 pouces (101 mm)/5,6. Finalement j’ai craqué et je me suis fait faire chez S.K. Grimes un adaptateur pour utiliser mon Enlarging Pro Raptar devant un obturateur N°1. J’aurais donc dû faire çà plus tôt au lieu de m’ennuyer avec d’autres objectifs d’agrandisseurs.
100/6,3 Neupolar. Ferme à f/20. J’en ai acheté trois : un premier, d’un modèle ancien, non traité et deux plus modernes, traités. J’ai revendu celui qui n’était pas traité, plus l’un des deux modèles traités. La gamme de grandissements recommandée m’est inconnue. C’est un Tessar inversé. L’échelle des diaphragmes indique des diamètres d’ouvertures en mm. La plus petite graduation est 5 ce qui correspond à peu près à f/20. Il se visse sur un obturateur N°1 via un adaptateur de chez S.K. Grimes. Pour atteindre les grandissements supérieurs à 1:1, j’utilise entre l’objectif et l’obturateur la même chaîne d’adaptateurs et de tubes-allonge que pour les Tominons.
Figure 6: Un bonne optique macro, et une mauvaise : le Neupolar 100/6,3 est sur un adaptateur pour obturateur N°1 fabriqué par Steve Grimes. L’Eurygon 35/4 se visse devant un obturateur N°1.
J’utilise ce premier Neupolar moderne dans ma pratique photo de tous les jours sur ma Speed avec le rail de mise au point. Fermé à f/11 ou plus et mis au point à l’infini, il forme une image qui est bonne mais vignettée. Il serait mieux en 6x6. De fait, un Ektar 101/4,5 est un meilleur choix pour la photo courante, mais pour la macro le Neupolar est très bien. C’est le meilleur objectif que j’aie dans la gamme 1:8 à 1:1 de f/11 à f/20 et à pleine ouverture de 1:1 à 4:1. Sur mes Graphics il peut travailler de 1:8 jusqu’autour de 2:1. Le deuxième exemplaire moderne, dont le numéro de série dépasse de 35000 celui du premier, est aussi bon que le premier.
100/6,3 Luminar [revendu]. La gamme de grandissements recommandés va de 0,8x jusqu’à 8x, il couvre le 4x5 pouces dans toute cette gamme. C’est encore un achat sur un marché aux puces (mais puces-photo), il ne porte pas la mention «Luminar». Le vendeur ne savait pas ce que c’était, pas plus que les clients potentiels qui passaient devant sa table. Autant dire que les bonnes affaires dureront aussi longtemps que l’ignorance. Mais ce Luminar-là a des problèmes. Il a été gardé dans un sac en plastique qui semble avoir marqué le traitement anti-reflet sur la lentille frontale. J’ai fait un test comparatif avec mon Neupolar 100/6,3 traité : le Neupolar est bien meilleur, du coup je n’ai jamais essayé ni d’en faire refaire le traitement ni de faire faire un adaptateur spécial pour un obturateur N°1. La dure réalité est que ce Luminar est affreux, on n’arrive pas à faire la mise au point à 4:1. La comparaison avec un Luminar 100/6,3 similaire, emprunté et certifié comme bon m’a convaincu que celui que j’ai a vraiment des problèmes graves. Cependant le bon Luminar que j’ai testé n’est pas tout à fait aussi bon que le Neupolar, ce qui est inattendu.
4 pouces(101 mm)/5,6 Enlarging Pro Raptar. Ferme à f/32, c’est une formule Plasmat 6/4 [9]. J’ai acheté cet objectif à un marchand sur Internet en ayant à l’esprit le conseil de Ken Ruth et parce que le Pro Raptar 160/5,6 est si bon. Au départ j’avais bricolé rapidement un montage devant un obturateur N°1, le résultat n’était pas beau à voir, mais c’était suffisant pour un usage occasionnel. Plus récemment j’ai fait faire un adaptateur correct. Du grandissement 1:1 jusqu’à 1:8, cet objectif est vraiment très bon entre f/11 et f/22. Entre 1:1 et 4:1 il est presque aussi bon à pleine ouverture que le Neupolar de 100. À f/16 aux distances normales il y a une image qui se forme mais dans ces conditions, mon Ektar 100/4,5 est bien meilleur. Le Neupolar de 100 est un trésor à garder précieusement, mais l’Enlarging Pro Raptar de 4 pouces (101 mm)/5,6 est l’optique que j’utilise pour la macro en extérieur. Sa facilité d’utilisation est très importante sur le terrain.
105/4,5 Comparon sur Copal Press N°0. Ferme à f/32. C’est une formule Tessar pour agrandisseur, fabriqué en 1978. Je l’ai acheté pour récupérer l’obturateur. Puis j’ai lu les brochures de chez Schneider, qui annoncent que le Comparon donne une meilleure qualité d’image à l’agrandisseur que les Componon et Componon-S dans la gamme 2X à 6X (c’est à dire : de 1:2 à 1:6 si on s’en sert en prise de vue). C’est pareil avec les Componon-S 100/5,6 et Componon 105/5,6 que j’avais déjà. Pour l’utiliser au-delà du rapport 1:1, on peut échanger les blocs optiques avant/arrière sur l’obturateur. Comme on pouvait s’y attendre, ce Comparon donne de bonnes images en macro, mais l’Enlarging Pro Raptar est meilleur. Mais malgré cela, j’aurais bien du mal à jeter les blocs optiques pour ne récupérer que l’obturateur et le monter sur un autre objectif.
Plus un autre monté sur un Copal N° 0 à armement/déclenchement classiques. L’échelle des diaphragmes n’est pas calibrée. l’objectif fut fabriqué en 1976. Je l’ai également acheté pour en récupérer l’obturateur. Ces deux Comparons proviennent d’un appareil Sirchie spécial pour faire des photos d’identité judiciaire.
Figure 7: Deux Comparons : les Comparons de chez Schneider sont essentiellement des Xenars optimisés pour des agrandissements de dimensions relativement petites, ils fonctionnent très bien comme optiques macro. Bon marché, ce sont des objectifs sympa.
105/5,6 Schneider Componon sans obturateur. Ferme à f/32. Une formule 6/4 de type «Plasmat» [9] pour agrandisseur. Je l’ai acheté dans une foire-photo pour satisfaire ma curiosité. Il y a eu de nombreuses discussions sur les forums-photo pour savoir s’il est intéressant ou pas d’utiliser des optiques d’agrandisseurs pour de la prise de vue. J’ai vérifié que les groupes se montent correctement sur un Synchro Compur N°0 que j’ai en réserve. Cet objectif n’est pas assez bon en proxiphoto pour remplacer mon Neupolar 100/6,3 ni mon Enlarging Pro Raptar 4 pouces/5,6. Et pas assez bon non plus pour remplacer mon Ektar 101/4,5 et mon Taylor Hobson 4 pouces (101 mm) / 2 à grande distance.
105/5,6 El-Nikkor en filetage M39x1. Ferme à f/45, c’est une formule Plasmat 6/4 [9]. Je l’ai acheté quelques semaines après le Componon-S 100/5,6 parce que le prix était bas et que l’El-Nikkor est bien plus facile à utiliser inversé que le Componon-S 100/5,6 ou le Componon 105/5,6. De la même façon que pour mes Componons, le but avec cet objectif était de la prise de vue à des grandissements pas trop éloignés de 1:1 plus facilement qu’avec mes 100 Neupolar ou 4 pouces (101 mm) Enlarging Pro Raptar. L’Enlarging Pro Raptar est meilleur.
135/4,5 Tominon en monture d’obturateur N°1. C’est une formule Tessar [revendu]. Fonctionne aux rapports 1x–3x sur l’appareil MP-4. Les grandissements recommandés par Polaroid pour les Tominons du MP-4 sont, quel miracle, exactement les grandissements qu’on peut atteindre avec un appareil MP-4 standard. Je l’ai acheté avec un obturateur de MP-4 lorsque que j’ai eu besoin d’un obturateur ; le lot était trop bon marché pour le laisser passer, même si a priori je n’avais pas l’usage de l’objectif. Je ne m’en suis jamais servi en proxiphoto parce que le Neupolar 100/6,3 fait ce dont j’ai besoin. Polaroid décrit le Tominon 135/4,5 comme un objectif à usage général. Je m’en suis servi aux distances normales et je n’aime pas les résultats, il est beaucoup moins bon que mon Ektar 101/4,5. Je l’avais acheté à un vendeur sur Internet.
Depuis, j’en ai trouvé un deuxième, revendu par la suite, dans un lot sur eBay. En les testant avec une mire sur verre USAF 1951 au rapport 1:2, il est apparu clairement que tous les Tominons n’étaient pas «nés égaux».
135/4,5 Boyer Saphir B en filetage de 45 mm. Un autre objectif d’agrandisseur acheté dans un lot avec mon second Luminar 40/4,5. Ce Saphir est mauvais à grande distance quelle que soit l’ouverture. Mais à 1:2, il arrive juste derrière mes autres optiques de 135 mm prévus pour la proxiphoto. C’est donc un objectif parfaitement utilisable.
135/5,6 Enlarging Pro Raptar. Ferme à f/32. Un autre Wollensak d’agrandisseur, de type Plasmat 6/4 [9]. Un cadeau de Vivek Iyer, le meilleur de mes 135 macro. Meilleur à grande distance que le Boyer 135/4,5, il est presque utilisable pour de la photo normale.
Plus un autre, acheté à faible prix parce que le diaphragme du premier est très dur à bouger : remplacer tout l’objectif coûte moins cher que de le réparer.
138/4,5 Graphic Raptar en filetage inconnu. Ferme à f/32. C’est un objectif de type Tessar, acheté parce que le prix était bas et parce qu’il y avait deux avis sur Usenet disant qu’il fonctionne bien comme optique macro. À 1:2, il est aussi bon que le meilleur de mes Tominon 135/4,5. Très utilisable mais pas le meilleur. Je n’ai aucune idée de l’usage prévu pour cet objectif au départ. Richard Knoppow a expliqué sur Usenet que les Graphic Raptars sont simplement des Enlarging Raptars ré-étiquetés et qu’ils ne sont pas très bons. Il explique que tout les Raptars de type Tessar souffrent sévèrement de coma, une aberration qui est la plus mauvaise en bord de champ et qui se réduit en diaphragmant. Comme la macro photo n’utilise que la partie centrale du champ, s’il y a de la coma, cela ne devrait pas être un gros problème pour cette application.
150/5,6 Comparon sans obturateur. Ferme à f/45. Une autre optique d’agrandisseur de type Tessar, Je l’ai acheté parce que j’aime bien le Comparon 105/4,5 et parce que le prix était franchement donné. Je ne l’ai pas encore utilisé.
6 pouces 3/8 (162 mm)/5,6 Enlarging Pro Raptar sans obturateur. Ferme à f/32. Encore un Wollensak d’agrandisseur de type Plasmat 6/4 [9]. Je l’ai acheté dans une foire-photo à cause de son prix raisonnable, mais je ne l’ai pas encore essayé.
En complément des objectifs mentionnés ci-dessus, j’ai essayé un Spiratone 35/4,5 [revendu] et un 60/4,5 Dallmeyer aux grandissements supérieurs à 1:1. J’ai trouvé que le Spiratone était complètement inutilisable et le Dallmeyer moins bon que les Tominons à peu près équivalents. Malgré l’avis de Ken Ruth, j’ai fini par arrêter d’utiliser des objectifs d’agrandisseur aux grandissements supérieurs à 1:1. Ceux de courte focale ne sont pas commodes à utiliser sur une Speed Graphic aux grandissement en-dessous de 1:1. Les optiques autour de 100 de focale sont probablement les meilleures pour travailler en-dessous de 1:1 avec un appareil 6x9.
Tout dépend du grandissement et de l’ouverture souhaitée. Il faut se rappeler que la gamme de grandissements accessibles est limitée directement par l’extension de soufflet dont on dispose. Avec ma Speed et un obturateur N°1, je ne peux pas espérer plus 300 mm de focale sans vignettage.
De façon pratique, les 90/6,3 Mikrotar, 100/6,3 Neupolar, et 4 pouces (101 mm)/5,6 Enlarging Pro Raptar sont aussi bons que mes objectifs de focale plus courte aux grandissements compris entre 1:8 et 2:1. Pour ces grandissements, en fermant de f/11 à f/22 sur du film TMX ou EPP, j’obtiens les mêmes résultats qu’avec les focales plus courtes, mais je bénéficie de distances à l’objet plus longues donc plus confortables. Le Neupolar est toujours le meilleur, de peu, mais l’Enlarging Pro Raptar est plus facile à utiliser, fin de la discussion.
Entre 2:1 et 4:1, le MicroNikkor 55/2,8 AIS f/4 est mon meilleur objectif, mais le Luminar 63/4,5 est un peu plus facile à utiliser. De 4:1 à 6,6:1, mon Luminar 40/4,5 à pleine ouverture est probablement l’objectif de choix. Ensuite jusqu’à 11:1, le ciné ektar 25/1,9 ouvert à 2,8 est l’objectif de la situation ; le Luminar 25/3,5, cependant, est plus facile à transporter et plus facile à utiliser. Au-delà jusqu’à 16,5:1 le Tominon 17/4 (que je n’ai plus) est l’objectif qui convient le mieux. Monter à des grandissements plus élevés sur une Speed Graphic 6x9 devient impraticable, et sur le terrain, le rapport 4:1 est la limite effective.
2¼ x 3¼ (6x9 cm) ou 2¼ x 2¾ pouces (6x7 cm) : aux États-Unis, le format des plan-films des petites chambre de presse 2 par 3 pouces est en fait 2¼ x 3¼ pouces (57 mmx83 mm) ce qui est un peu plus petit que le format de plan-film européen 6,5x9 cm dont les dimensions sont en fait 2½ x 3½ pouces soit 63,5x88,9 mm. Dans tout cet article, mis à part ce détail important pour les utilisateurs de petits plan films dont les châssis spécifiques ne sont pas interchangeables, on peut considérer que 2x3 (2x3 pouces) et 6x9 (6x9 cm) désignent les mêmes formats de chambres. De plus, la plupart des chambres 2x3 pouces ou 6x9 cm acceptent des châssis rollfilm pour le film 120 (ou 220), fournissant 8 (ou 16) vues de format 6x9 proche de 56x82 mm, ou bien 10 vues (ou 20) au format 6x7 proche de 56x70 mm.
On appelle tirage optique la distance entre le sommet de la dernière lentille et le foyer de l’objectif. Un tirage optique trop court empêche presque toujours de monter un grand angulaire de chambre sur un boîtier reflex.
[note du traducteur] en monture simple avec un diaphragme mais sans obturateur central : dans tout l’article, Dan Fromm utilise l’expression consacrée barrel lenses dont la traduction mot à mot : objectifs en barillet, ne veut pas dire grand chose puisque dans tous les objectifs les lentilles sont assemblées dans une ou plusieurs montures appelées barillets. Barrel lenses désigne donc simplement tout objectif dépourvu d’obturateur central. La plupart des objectifs sans obturateur ont cependant un iris et une commande de diaphragme ; néanmoins il existe de nombreux exemples d’objectifs sans obturateur à diaphragme fixe, par exemple dans les scanners et les photocopieurs ou dans les projecteurs pour diapositives, pour microfilms, …
monture T : il s’agit d’un filetage métrique simple M42x0,75 très utilisé pour monter un boîtier 24x36 sur un microscope ou un télescope. Ne pas confondre la monture T avec le «42 à vis» qui sert de monture d’objectif sur certains boîtiers, et qui est un M42x1, donc un pas un peu plus grand. On trouve également le nom de bague T2 pour la monture T ; certaines bagues T/T2 peuvent tourner pour ajuster correctement la position du boîtier devant l’instrument auquel on le raccorde. On trouve facilement des bagues de conversion de la plupart des baïonnettes d’appareils reflex 24x36 vers la monture T, ainsi que vers le Leica 39, la monture C du ciné et de la vidéo ainsi que les nouvelles normes four-thirds ou micro-four-thirds.
L’exception qui confirme la règle est le système SINAR DB dans lequel les optiques interchangeables sont sans obturateur, montées devant un gros obturateur placé en arrière de l’objectif.
filetages permettant de les monter
directement sur un obturateur N°1 ;
Les cotes fonctionnelles
pour les obturateurs N°1 sont les suivantes :
diamètre maximum de l’iris: 30 mm
filetage du bloc optique avant : M40x0,75 ; bloc arrière : M36x0,75
alésage de planchette : 41,6-41,8 mm ; filetage de bague : M39x0,75
espacement entre blocs = épaisseur entre plans d’appui : 20±0,025 mm
Autres dimensions d’obturateurs, voir ici chez S.K. Grimes :
http://www.skgrimes.com/compur/index.htm
cycles/mm : ou paires de lignes par millimètre, une mesure classique de la finesse des motifs périodiques qui composent une mire de définition. La correspondance avec les nombres de points ou d’échantillons par pouce (ppp) est la suivante, 1 pouce = 25,4 mm. Sachant qu’il faut deux points, ou deux échantillons, pour passer un cycle, il faut deux points ou deux échantillons par millimètre pour passer un cycle par millimètre, donc il faudra 25,4x2 = 50,8 points ou échantillons par pouce pour passer un cycle par millimètre, soit environ 400 points par pouce pour passer l’image d’une grille à 8 cy/mm.
filetage de la Société Royale de Microscopie
britannique, RMS : c’est le filetage commun à presque tous les
objectifs de microscope.
http://www.micrographia.com/tutoria/micbasic/micbpt02/micb0200/ot023shi.htm
Diamètre 0,8 pouce, 36 filets au pouce, profil Withworth à 55°.
Équivalent métrique : diamètre 20,32 mm pas de 0,706 mm.
de type «Plasmat» : le Plasmat est au départ un objectif à 6 lentilles en quatre groupes (6/4) conçu par Paul Rudolph, le père du Planar et du Tessar chez Carl Zeiss, alors qu’il travaillait en 1918 chez Hugo Meyer après avoir quitté Zeiss. Le Plasmat est une combinaison quasi-symétrique un peu comme le Dagor de von Hoegh chez Goerz, sauf qu’au lieu de triplets collés dans le Dagor, le Plasmat n’utilise que des doublets avec un écart d’air entre le doublet et la lentille du groupe de 3 lentilles. C’est l’une des combinaisons (6/4) les plus fructueuses de l’histoire de l’optique photographique, qui a inspiré encore de nos jours la conception des optiques de chambre de focale standard de très haute performance.
On peut se procurer le Lens Collector’s Vade Mecum sur CD chez ce vendeur aux États-Unis : http://www.antiquecameras.net/lensvademecum.html
Filetage Leica-39 : un type de filetage bien connu qui fut introduit pour visser les objectifs devant un boîtier télémétrique de type Leica antérieur à l’introduction de la baïonnette Leica M. Le LTM est une dimension de filetage standard pour de nombreux objectifs d’agrandisseur. Les spécifications de ce filetage sont un mélange très étrange entre une cote métrique et une cote en pouces, le diamètre du filetage est un 39mm métrique alors que le pas est de 26 filets au pouce. La spécification métrique du pas Leica serait donc M39x0,977. Faire attention cependant au fait qu’il existe des montures prétendument au pas Leica alors qu’en fait il s’agit d’un simple M39x1. Sur les objectifs d’agrandisseur, le nombre de tours de filetage nécessaires au montage est en général faible ; grâce aux tolérances d’usinage, il est finalement assez courant de pouvoir monter un véritable M39x26 filets au pouce sur du M39x1 (et réciproquement).
13 décembre 2010
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Ce document a été traduit de LATEX par HEVEA
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Dernière modification : 2011
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