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l'auteur
Grand merci
Retrouver la Pico
sur arca-swiss-magasin.com :
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La chambre Pico
d'Arca-Swiss :
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Jean-Pierre
Pieve, Directeur d'Arca-Swiss, justifie ainsi le choix des
2 objectifs Canon : |
Arca-Swiss
50mm
Le 50mm est l’objectif le plus jouissif d’emploi.
On réalise tous les réglages uniquement avec les mouvements de la
chambre… la bascule de l'objectif est utilisée uniquement pour
éventuellement augmenter la bascule de la chambre ou dans les cas où
l'on veut réaliser des prises de vues à deux bascules
perpendiculaires.
On utilise les bascules de la chambre pour des raisons d’ergonomie
mais on peut tout aussi bien utiliser la bascule de l’objectif qui
est parfaite et ne change quasiment pas la perspective.
L’utilisation de la chambre est très rationnelle et rigoureuse
avec le 50mm, les
effets sont parfaitement lisibles et contrôlables sur un écran de bonne qualité
comme celui de mon Sigma fpL. On entre avec le 50mm dans un univers
très créatif, où il semble que tout soit possible : de quoi méditer
sur ce que peut-être une image parfaite !
Arca-Swiss 24mm
Le 24mm est moins palpitant d’emploi : au 24mm,
qui est très intéressant en architecture, il faut comprendre que la
profondeur de champ est déjà très importante aux grandes ouvertures.
Les gains obtenus par les bascules sont marginaux en regard de la
simple amélioration de profondeur de champ due à la fermeture du
diaphragme. On s’amusera peu, donc, avec les bascules de la chambre,
préférant même, aux moments rares où l’on peut en avoir besoin,
employer uniquement les bascules de l’objectif, qui se révèlent plus
précises pour cet emploi, parce que nativement mieux centrées.
Par contre on se félicitera une nouvelle fois des énormes
décentrements possibles grâce aux mouvements de la chambre. Une fois
celle-ci placée à l’horizontale
devant le sujet, position obligatoire de départ pour une
chambre sans bascule arrière, le décentrement vertical va chercher
un immeuble bien au-delà de sa toiture, tandis que les verticales
demeurent parfaitement parallèles. On profite là à fond des
décentrements de la chambre, bien supérieurs au décentrements natifs
de l’objectif.
Télécharger la table de profondeur de champ du 24mm Arca-Swiss
Arca-Swiss est le leader mondial en matière de
fabrication de rotules de qualité. Vous pouvez parfaitement
installer votre Pico sur une rotule P0 Monoballfix, la plus simple
et la plus légère des rotules d’Arca-Swiss. En plus lourd, mais plus
confortable à l’utilisation, la P0 Hybrid Monoballfix vous offre en plus
un système de bascules à deux berceaux qui permet de récupérer très
rapidement un niveau parfait en même temps qu’il offre le
mouvement panoramique nécessaire à orienter la prise de vue dans la
direction du sujet. Vous placez ainsi avec beaucoup de sûreté et
très rationnellement votre Pico en position de prise de vue avant le
démarrage des mouvements... atteignant un confort et une rationalité
maximum. Avec la P0 ordinaire, vous faites tout au
poignet, et vous serrez la bague de rotule quand vous êtes en place.
C’est quand même beaucoup moins bien, mais plus léger ; chacun
choisira ses priorités.
Enfin, quelle que soit la rotule que vous achetez
chez Arca-Swiss, achetez-la dans le type Monoballfix. Avec ce type
de mâchoire, la rotule mord directement le rail de la chambre, si
bien que la chambre ne peut pas tourner intempestivement sur son axe
(les anciens de la chambre me comprendront).
Il existe de nombreux pieds photo dans le
commerce. Pour nous les meilleurs sont les pieds Gitzo : ils sont
fabriqués en Italie, d’excellente qualité et durent le temps de la
vie en conservant leur aspect neuf. Le prix est en rapport avec la
qualité, mais comme vous achetez pour toute une vie, il est
raisonnable d’acheter le meilleur.
Choisissez un
pied carbone : ce sont les plus légers et le poids est le
premier ennemi du photographe.
Entre les différents modèles de pieds, privilégiez
toujours les pieds à colonne, même si, pour des raisons de
vibration, il faut sortir cette colonne le moins possible. Elle
permet malgré tout de réaliser dans le sens de la hauteur des
cadrages aux petits oignons, mouvements de finition dont vous ne
disposez sur aucune rotule et qui permettent de conserver le mouvements
de décentrement vertical de la chambre pour la finalisation de la prise de
vue. Vérifiez qu’il existe bien un crochet de
suspension en bas de colonne : cela permet d’accrocher un sac ou
tout autre contrepoids les jours de grand vent, une précaution qui
peut garantir autant des vibrations que de la chute accidentelle de
la chambre.
Le choix du nombre de sections compte : j’ai
moi-même un Gitzo comportant 3 sections d’environ 40 cm. Je trouve
que cela serait mieux d’avoir un Gitzo à 4 sections de 30 cm ; c’est
à peine plus long à ouvrir et tient mieux dans un sac de voyage.
Le verrouillage des pieds est important : éviter
les clapets où l’on se coince les doigts ; préférez les blocages
rapides à
quart-de-tour qu’on bloque ou débloque d’un coup de poignet. Là
encore les fixations Gitzo sont parfaites et très durables.
Spotmètre Capital SP1 d’Asahi Pentax
L’emploi d’un spotmètre, ici le merveilleux
spotmètre Capital SP1 d’Asahi Pentax, permet à la fois d’illustrer
comment l’appareil photographique mesure la lumière et comment doit
se faire le choix de l’exposition et de la vitesse par le
photographe.
Dans les deux cas, comprendre comment se fait la mesure de la
lumière reste essentiel, et c'est grâce au spotmètre qu'on se fait
l'idée la plus simple de la chose.
Dans notre exemple,
Par construction,
- un gain de lumière d’un EV (de 3 à 4 par exemple) représente un doublement de la quantité
de la lumière, et réciproquement la perte d’un EV représente la
division par deux de la quantité de lumière
- les obturateurs d’objectifs, appareils et capteurs offrent souvent
des vitesses graduées au double : par exemple
1/1600s│1/800s│1/400s│1/200s│1/100s│1/50s│1/25s
Ces vitesses, parcourues
de gauche à droite, ont pour effet de doubler la quantité de lumière
atteignant film ou capteur.
Avec le temps cette tradition s’est perdue et on trouve des
graduations désormais plus nombreuses, par tiers de ces pas, par
exemple, même si les valeurs conventionnelles restent toujours
apparentes.
- les appareils et les capteurs offrent la plupart
du temps des diaphragmes gradués en chiffres comme
128│90│64│45│32│22│16│11│8│5.6│4│2.8│1.9
Ces nombres indiquent conventionnellement le passage de deux fois
plus de lumière par l’objectif, de gauche à droite, au fur et à
mesure qu’on passe d’un diaphragme fermé à un diaphragme ouvert
Les ISO, mesure de la sensibilité du capteur
marchent exactement de la même façon que le reste :
50 ISO│100 ISO│200 ISO│400 ISO│800 ISO│1600 ISO
Pour une mesure de la lumière donnée sur une zone
plus ou moins grande (généralement définissable par l’utilisateur),
l’appareil photo détermine comme le spotmètre une valeur
d’éclairement en EV, par exemple 4EV, et règle pour nous
automatiquement la lumière (en mode P - programme) ou nous laisse
choisir le diaphragme, et règle la vitesse pour nous (en mode A –
priorité au diaphragme), ou nous laisse choisir la vitesse et nous
règle le diaphragme (en mode Sport - priorité à la vitesse), ceci à
ISO constant. Note : On peut aussi choisir de laisser les ISO
fluctuer (ISO Auto). Le mode P détermine alors suivant une logique
propre à l’appareil le meilleur compromis possible entre ISO,
diaphragme et vitesse. Cela n’a plus rien d’artistique et corrige
seulement les plus grosses bêtises que pourrait faire un ignorant.
Mais il y a mieux : avec un spotmètre, la mesure
de la lumière, notée en EV, se fait suivant un angle strict,
encore plus strict que la mesure spot d’un appareil photo, ce qui
permet de quantifier très exactement les hautes lumières et les
basses lumières d’une scène, en les mesurant séparément, et d’en
conclure la dynamique du sujet, qui n’est rien d’autre que la
différence d’EV entre les hautes et les basses lumières d’une scène.
- parce que penser qu'on va trouver exactement la zone de gris moyen
de la scène pour y planter sans erreur son spotmètre relève d'un
grand excès de confiance en soi
- et surtout parce que cette stratégie des moyennes ne tient compte
ni de la dynamique du sujet, ni de la dynamique du système
d'enregistrement qu'on place devant lui... et c'est plus grave !
On peut mesurer la dynamique d'une scène au spotmètre. Par exemple, on plante le centre du viseur du spotmètre dans le blanc le plus lumineux d'une scène ; on lit 8. Puis on plante le centre du viseur du spotmètre dans le noir le plus noir. On lit 3. La dynamique de la scène dans ce cas est de 8-3=5 EV.
Paysage gris ou brumeux |
3-4 EV de dynamique |
Paysage d’été avec le soleil dans le
dos |
5 EV |
Paysage d’été avec soleil de côté |
6 EV |
Paysage d’hiver avec soleil de côté |
7 EV |
Semi contre-jour |
9 EV |
Fort contre-jour |
10-11 EV |
Pellicule diapositive |
5 EV |
Reflex numérique ordinaire |
5 EV |
Pellicule papier couleur |
7 EV |
Reflex numérique évolué |
7 EV |
Dos numérique moyen format |
8-9 EV |
Meilleurs dos numériques |
10-11 EV |
Pellicule photo N&B |
11-12 EV |
Qu’en conclure ?
Rares sont les sujets, comme les paysages gris ou
brumeux, qu’on peut passer avec tous les moyens de prise de vue. Il
suffit alors, pour faire une exposition parfaite, au spotmètre de
prendre la vue en choisissant sur l’instrument la valeur (EV Max –
EV Min)/2 : ainsi obtiendra-t-on une exposition moyenne parfaite
pour la scène.
Souvent, hélas, la dynamique du sujet va être
supérieure à celle de l’appareil. Il faudra alors arbitrer de la
façon suivante : comme l’œil du spectateur est plus attiré par les
hautes lumières que par les basses sur la photo finale, il voit
mieux les défauts dans les hautes lumières que dans les basses, et
est donc plus sensible aux blancs brûlés qu'aux noirs empâtés. C'est
pour cette raison qu'on choisit
systématiquement de privilégier le rendu des hautes lumières sur le
rendu des basses lumières : les valeurs les plus proches du noirs
seront ainsi sacrifiées.
Si vous travaillez au spotmètre, sur un sujet de
dynamique 8 par exemple, c’est très simple : vous mesurez la lumière
la plus haute, par exemple vous trouvez 12EV. Vous exposez à (Max
EV – Dynamique du capteur)/2.
Dans notre exemple, si vous travaillez avec de la diapositive, par
exemple, dont la dynamique est de 5EV, vous exposez à (12EV – 5EV)/2
soit 3,5 EV.
Ainsi vous aurez sauvé les hautes lumières et tenu au mieux compte
de la dynamique du capteur.
Sur le même sujet de dynamique 8, avec lumière la
plus haute à 12 EV, et un reflex numérique évolué (de dynamique 7),
vous exposez à (12EV-8EV)/2 soit 2 EV.
Enfin, sur le même sujet de dynamique 8, avec
lumière la plus haute à 12 EV, et une pellicule photo N&B (de
dynamique 11), vous exposez à (12EV-11EV)/2 soit 1/2EV.
Sur ce dernier cas, vous auriez pu aussi exposer suivant notre
première formule à (EV Max – EV Min)/2 soit (12 EV – 4
EV)/2=4EV… vous avez une bonne latitude de pose puisque la dynamique
de la pellicule noir et blanc excède largement la dynamique du
sujet.
Moralité : à l’exposition, comme il s’agit de
sauver les blancs, il suffit de se caler systématiquement sur les
hautes lumières de sorte de les sauver toutes… et finalement en
faisant ainsi on fait le mieux pour tous les cas de dynamique.
Deux observations :
-
Contrairement à ce que pensent les
amateurs, le réglage de l’exposition ne dépend donc pas que du
sujet. Il est très difficile d’obtenir une exposition parfaite sans
un dispositif capable de placer les hautes lumières : spotmètre
en argentique ou histogramme sur les capteurs numériques.
-
On voit dans les tableaux de
dynamique que la pellicule noir et
blanc est bonne fille et peut pardonner bien des erreurs
d’exposition au débutant. Plus que bonne fille, même, on voit
qu’elle reste un choix excellent pour tous les sujets à très large plage
dynamique.
On peut parfaitement utiliser le spotmètre pour
calculer l’exposition avec un capteur numérique. Mais les appareils
numériques offrent tout aussi bien avec l’histogramme, ce diagramme
de répartition des pixels entre les basses lumières à gauche, et les
hautes lumières à droite, qu'il est vivement recommandé de faire
apparaître à l'écran de son système numérique au moment de la prise
de vue.
Un histogramme d'image idéal :
Si on dénombre les pixels de l'image sur 256 niveaux de 0 à 255,
avec le gamma (centre de gravité des points) au milieu de la courbe, avec 50% des points plus
clairs à droite et 50% des points plus foncés à gauche. Cette courbe
représente une image parfaite pour notre cerveau.
On peut s’arranger, si la
dynamique du sujet déborde de celle du capteur par la droite, dans
les hautes lumières, pour
abaisser l’ensemble des points de l’histogramme vers la gauche (en
augmentant la vitesse, ou en fermant le diaphragme), jusqu’à ce que
plus aucun point ne déborde à droite. Les blancs sont alors sauvés.
Attention ! il faut un peu de conviction au début pour suivre ce processus : l'image prise sur l'écran de l'appareil peut en effet apparaître bien peu flatteuse ; elle ne reprendra de la puissance qu'après une remontée du gamma (et non une remontée générale de l'exposition...) dans le logiciel de traitement d'image où on la passera par la suite.
On utilise donc l'appareil photo non pour faire de jolies photos à l'écran mais comme machine à ramasser le plus possible de pixels en calant du mieux possible ces pixels sur l'histogramme de l'appareil, en tâchant de ne jamais brûler de blancs.
Une réserve : on n'aboutira pas toujours à la belle régularité de l'histogramme
idéal
Citons deux exemples :
La dynamique du sujet (points sur
l'histogramme)est plus étendue ici que celle du capteur (longueur de
l'axe de l'histogramme) : il y a des points noirs allant jusqu'à
gauche, mais une masse de points blancs bloqués complètement à
droite indique le débordement de la dynamique dans les hautes
lumières.
Lorsque l’utilisateur fait ces réglages
d'exposition, il doit toutefois composer aussi avec de nombreuses autres
contraintes
-
Plus les ISO sont hauts, moins il y a de dynamique sur
le capteur.
-
On ne peut pas photographier à main levée
au-dessous du 1/100s sur un appareil de 20mpx, et au-dessous du
1/500s sur un appareil de plus de 50mpx(8) même sur un sujet immobile, autrement on risque le
flou (flou dû au tremblement du photographe).
-
Pour diminuer la profondeur de champ, par exemple
en cas de portrait, on doit ouvrir le diaphragme.
-
Pour augmenter la profondeur de champ, par exemple
en cas de prise de vue de paysage, il faut fermer le diaphragme.
-
Plus on ouvre le diaphragme et plus l’objectif a
tendance à assombrir l'image sur ses bords (vignettage).
-
Plus on ferme le diaphragme et plus il y a de
diffraction, ce qui diminue le micro-contraste de l’image (ne pas
dépasser l’avant-dernier diaphragme).
La liste est longue, les impacts des paramètres sont souvent contradictoires, mais il faut penser qu’un pied peut aider à harmoniser la plupart de ces contraintes.
La
Une définition usuelle consiste à dire
qui revient à dire c =
√a2
+ b2
formats de capteurs numériques courants | |||
a | b | c (focale standard) | |
40,4 | 53,7 | 67 | mm |
33 | 44 | 55 | mm |
24 | 36 | 43 | mm |
15,7 | 23,7 | 28 | mm |
14,9 | 22,3 | 27 | mm |
13 | 17,3 | 22 | mm |
formats de pellicules courants | |||
a | b | c (focale standard) | |
24 | 36 | 43 | mm |
4,5 | 6 | 8 | cm |
45 | 60 | 75 | mm |
6 | 6 | 8,5 | cm |
60 | 60 | 85 | mm |
6 | 9 | 11 | cm |
60 | 90 | 108 | mm |
6 | 12 | 13,4 | cm |
60 | 120 | 134 | mm |
4 | 5 | 6 | inch |
101,6 | 127 | 163 | mm |
13 | 18 | 22 | cm |
130 | 180 | 222 | mm |
20 | 25 | 32 | cm |
200 | 250 | 320 | mm |
Par convention on dit de cette focale qu'elle est un équivalent
43mm en se référant implicitement au format 24x36,
historiquement dominant.
Un seul plan est réellement net dans la photographie : c’est
le plan sur lequel on fait la mise au point.
En avant de ce plan, l’image part progressivement
dans le flou ; en arrière de ce plan, l’image part également progressivement
dans le flou.
On peut définir un flou acceptable, qui donne à
l’œil humain une impression de netteté suffisante, en définissant
une taille de cercle de confusion, taille au-delà de laquelle un
point de l’image apparaît flou.
La profondeur de champ, zone pouvant passer pour
nette selon les critères du cercle de confusion retenu, dépend du format du
capteur, de la longueur focale de l'objectif, de l'ouverture
sélectionnée et de la distance du sujet.
A titre indicatif, pour un format 24x36 dans la
définition de cercle de confusion usuelle pour l’argentique, vous
pouvez télécharger les tables de profondeur de champ pour les deux
objectifs adaptés par Arca-Swiss (ces deux tables ont été
construites par la feuille de calcul Excel donnée sur galerie-photo
en
https://www.galerie-photo.com/profondeur_de_champ_avec_excel.html) :
Télécharger la table de profondeur de champ du 24mm Arca-Swiss
Télécharger la table de profondeur de champ du 50mm Arca-Swiss
Pratiquement, sur le terrain, avec un appareil
photo ordinaire, on peut se dire que pour obtenir une profondeur de
champ maximale, on doit faire la mise au point sur la fin du
premier tiers du sujet, ce qui garantit que les 2/3 suivants seront
aussi acceptablement nets que le premier tiers apparaît l'être (ou
aussi flous suivant la théorie du verre à
moitié vide…).
Si le sujet est proche, on tablera plutôt sur une
répartition moitié / moitié de part et d’autre du plan de netteté.
Les bascules de la chambre permettent de modifier
la position du plan de netteté, qui peut être manipulée selon la
règle de Scheimpflug. Le plan de netteté doit alors être placé de
sorte qu’il suive le plus possible le sujet principal qu’on veut le
plus net. La profondeur de champ devient une tranche qui part
en s’élargissant depuis la ligne charnière du Scheimpflug.
Rappel : sur les capteurs les plus résolus, la netteté dépend beaucoup de l’élimination des tremblements dûs au photographe lui-même. Au-delà de 50 Mpx, faites vos photos au 1/500s ou utilisez un pied. Faire des photos au 1/500s nécessite de monter en
sensibilité pour compenser le défaut de lumière. La dynamique du
capteur a alors tendance à baisser tandis que le rendu d’image
devient plus grossier. Il vaut donc toujours mieux, dans la mesure
du possible, utiliser un pied lors de l'emploi d'un capteur
de plus de 50mpx. |
On
Pensez aussi que certains mouvements à l'arrière de la chambre
peuvent être gênés par la poignée de l'appareil. Dans le cas où
votre budget ne vous permet pas d'acheter un dos numérique, certains
appareils sans aucune protubérance sur le boîtier, comme le Sigma
fpL peuvent constituer un excellent choix en mirrorless.
- Affichage de l'histogramme,
- Affichage du niveau,
- Modes de prise de vue (il vous faudra en fabriquer 4 ou 5 pour
faire face à l'ensemble des situations)
En règle générale, lisez et relisez le mode d'emploi de votre boîtier, vous gagnerez beaucoup en liberté et pourrez vous consacrer aux mouvements de la chambre.
Chaque pixel de l’image est représenté à l’écran
par un point plus ou moins lumineux défini par la
réunion de 3 points plus petits (que l’œil, trompé, confond en un
seul) : un point rouge (symboliquement noté R), un point vert
(symboliquement noté V), un point bleu (symboliquement noté B).
C’est la base de la représentation RVB (RGB en anglais).
Chaque pixel est à partir de là définissable par
ses trois composantes, dans un triplet (R,V,B).
Par convention, le noir est représenté par le triplet (0,0,0) qui
signifie que les petits points sont tous éteints à l’écran.
Le blanc est représenté par le triplet (255,255,255), l’intensité
lumineuse étant maximum pour les points vert, rouge, bleu. Dans ce
cas, l’œil humain fait la synthèse additive de ces trois lumières,
et voit un blanc pur.
Le rouge le plus intense est défini par (255,0,0)
Le vert le plus intense est défini par (0,255,0)
Le bleu le plus intense est défini par (0,0,255)
La ligne des triplets (x,x,x) représente les gris,
d’un gris très proche du noir (1,1,1) à un gris très proche du blanc
(254,254,254)
L’histogramme est un diagramme théoriquement
composé de 255 colonnes (mais généralement simplifié à l’écran) :
dans chacune des colonnes est réparti le nombre de points comptés
suivant leur valeur de 0 à 255.
Comme vu plus haut pour la mesure de la lumière avec spotmètre ou histogramme, le cerveau tâche toujours de réaliser une moyenne des événements sous la forme d’une idéale courbe de Gauss.
Le sujet a donc sa logique, tandis que le cerveau
a la sienne. Quand quelque-chose ne semble pas fonctionner dans une
image, il faut seulement garder en tête l’attente du cerveau et voir
comment on peut ramener l’image vers son idéal, dans la limite où le sujet le permet. Et c’est dans
cette limite qu’intervient le talent en traitement d’image.
On évite par contre systématiquement les blancs
brûlés et, dans la mesure du possible les noirs brûlés.
S’il y a dépassement à la fois des deux côtés de l'histogramme c’est que la dynamique
de l’image est supérieure à la dynamique du capteur, représentée par
la base de l’histogramme. Rappelez-vous, on doit alors sauver les
blancs.
La prise de vue s'effectue en Raw (le format natif de l'appareil) avec l'appareil réglé sur l'espace de couleur Adobe RVB (et pas SRVB comme souvent l'appareil est réglé en sortie d'usine).
L’image est ensuite transférée dans un logiciel de développement de Raw qui permet de la passer en TIFF 16 bits pour les éventuelles finitions dans un logiciel de traitement d’image bitmap comme Photoshop.
La sauvegarde s'effectue en TIFF 16 bits, espace de couleur Adobe RVB. Certains utilisateurs se contentent d'une sauvegarde en 8 bits, suffisante à combler les besoins de l'œil humain, assurés qu'ils sont de ne jamais revenir modifier leur image. La sauvegarde en 8 bits est toutefois trop juste si l'image doit subir des modifications postérieures de couleurs. Les plus angoissés sauvegardent même leurs images en format RAW, où le potentiel de l'image reste entier.
L'exploitation pour le Web s'effectue en JPG dans une résolution de 72ppp (points par pouce).Evitez de forcer la compression, qui détériore rapidement l'image.
Pour l’impression courante,
préférez le format TIFF au format JPG (toujours destructeur), et
optez pour la résolution de 300ppp qui suffit à l'œil humain ;
Des espaces plus grands, donc meilleurs,
existent. Toutefois ils peuvent présenter des problèmes
Règle de Scheimpflug : Lorsque le plan d’étalement
du sujet, le plan de l’objectif et le plan du film se coupent sur
une même ligne, alors le sujet sera net sur tout son plan
d’étalement (et quel que soit le diaphragme utilisé)
voir aussi sur la règle de Scheimpflug :
www.galerie-photo.com/prise_de_vue_a_la_chambre.html
www.galerie-photo.com/demonstration-scheimpflug.html
www.galerie-photo.com/mise_au_point_a_la_chambre.html
www.galerie-photo.com/profondeur-de-champ-et-scheimpflug.html
www.galerie-photo.com/chambres-optiques-mouvements.html
Nous reprenons ici l'essentiel du contenu de l’article Les
mouvements de la chambre photographique : commentaire des effets
publié sur galerie-photo en
https://galerie-photo.com/mouvement-chambre-photographique.html
Les principes de base :
1. les mouvements du plan de l'objectif sont utilisés pour contrôler
la netteté (focus).
2. Les mouvements du plan arrière sont utilisés pour contrôler la
perspective.
3. Un mouvement de plan vertical ou horizontal ne modifie que le
cadrage.
4. Lorsque le plan arrière est parfaitement vertical, les verticales
du sujet apparaissent verticales sur l'image.
Nous parcourons ci-dessous (après quelques
considérations sur l'inégalité sociale devant les mouvements...)
l'ensemble des mouvements possibles et les commentons.
La profondeur de champ dépend du format du film ou
du capteur1,
de la longueur focale de l'objectif, de l'ouverture sélectionnée et
de la distance du sujet2.
A format égal, à focale égale, ouverture
sélectionnée égale, à distance du sujet égale, et suivant la règle
de Scheimpflug3,
la profondeur de champ se trouve modifiée par les mouvements des
plans de la chambre selon les schémas qui suivent.
a. Dans une situation classique, avec un appareil
photographique grand public, ou une chambre "au repos" la situation
est la suivante :
Un bref commentaire. La chambre est au repos ; les
plans avant (qui porte l'objectif) et arrière (qui porte la
pellicule ou le capteur) sont parallèles. Lorsqu'on fait le point (focus) sur un
objet donné exactement face à l'objectif, l'image de l'objet
parvient directement au travers de l'objectif au film ou au capteur
(trait noir). Si le focus a été fait exactement sur l'objet, tous
les objets contenus dans le même plan que lui sont à la netteté
maximale. Cette netteté se dégrade lorsqu'on s'approche de
l'appareil ou qu'on s'en éloigne. Et elle se dégrade environ 2 fois
plus vite lorsqu'on s'approche de l'appareil que lorsqu'on s'en
éloigne. Grosso modo, c'est une vieille règle de la photographie, la
zone de netteté s'étend pour 1/3 devant le focus et pour 2/3
derrière le focus. Mais, encore une fois, seuls les objets contenus
dans le plan de netteté sont réellement à la netteté maximale.
Le cercle d'image, figuré en jaune, montre la capacité de l'objectif
à capter une image plus ou moins étendue de la scène qui est devant
lui. Voir l'image au travers d'un objectif à petit cercle d'image,
c'est comme regarder au travers d'un petit tube d'une longueur
donnée. On ne voit pas grand-chose autour de ce qu'on vise. Voir
l'image au travers d'un objectif à grand cercle d'image, c'est comme
regarder dans un tube de la même longueur, mais à section plus
importante : ce qu'on voit a toujours la même taille, mais on en
voit plus de tous les côtés.
b. Dans le cas où l'on fait un mouvement avec le
plan avant, le schéma devient celui-ci :
Commentaire : En vertu de la règle de Scheimpflug,
la convergence des plans avant, plan arrière et plan de netteté en
une même droite assure la netteté sur l'ensemble des points du plan
de netteté pourvu que le focus soit fait sur un point lui
appartenant. La profondeur de champ devient en ce cas une sorte de
cône s'élargissant lorsqu'il s'éloigne de l'objectif.
On voit où s'invite la lutte des classes : suivant
le cercle d'image de l'objectif qu'on a acheté, la possibilité de
réaliser ce mouvement n'est pas forcément offerte. Sur
l'illustration b. le mouvement du plan avant ne permet pas, si
l'objectif présente un petit cercle d'image, de couvrir film ou
capteur...or les objectifs à grand cercle d'images sont chers. Pour
obtenir le même plan de netteté il obligera le "pauvre" (qui n'a pu
s'acheter qu'un objectif à petit cercle d'image) à incliner le plan
arrière de son appareil, comme sur le schéma c. ; ce faisant notre
fauché sauve peut-être la netteté mais introduit des déformations
dans l'image, en vertu des règles déjà données :
2. Les mouvements du plan arrière sont utilisés pour contrôler
la perspective et, règle violée en ce cas :
4. Lorsque le plan arrière est parfaitement vertical, les verticales
du sujet apparaissent verticales sur l'image
c. Voilà la situation en cas de Scheimpflug par
mouvement arrière :
Fin des préliminaires, attaquons si vous le voulez
bien l'étude des mouvements.
Nous appliquons avec les mouvements avant seuls le
premier principe :
les mouvements du plan de l'objectif sont utilisés pour contrôler
la netteté (focus)
Commentaire : il faut un objectif avec grand cercle d'image.
Donc cher.
Pour les mouvements de ce premier cas :
Le plan arrière reste droit : on ne joue pas sur la perspective,
puisque
2. Les mouvements du plan arrière sont utilisés pour contrôler la
perspective (ou dit autrement :
4. le plan arrière est parfaitement vertical, les verticales du
sujet apparaissent verticales sur l'image.
On réalise une inclinaison ou une bascule du plan avant : on
joue ainsi sur le contrôle de la netteté (en vertu de la règle
1 : les mouvements du plan de l'objectif sont utilisés pour
contrôler la netteté)
inclinaison du plan avant (ou : bascule sur
l'axe horizontal) front tilt
Usage : Réalisation d'un Scheimpflug avant. Permet
d'augmenter la profondeur de champ sur une zone délimitée proche du
plan de netteté maximale. C'est le cas b. de notre introduction.
Ce mouvement est très employé pour donner une
image nette, des pieds du photographe à l'infini. Il fonctionne très
bien tant qu'il n'y a pas d'objets trop hauts dans les premiers
plans. De tels objets sortiraient en effet du plan de netteté
bascule du plan avant (sur l'axe vertical)
front swing
Le mouvement sur une Arca-Swiss Monolith P
6x9 avec objectif Rodenstock et dos Phase One IQ4
Usage : Réalisation d'un Scheimpflug de côté.
Permet de modifier le plan de netteté
Par exemple :
Nous plaçons sur cette vue de temple grec le plan
de netteté sur la première rangée de caryatides, en faisant
concourir les plans avant, arrière de la chambre et le plan de
netteté sur une même ligne verticale, comme ci-dessous.
Observation :
avant : la netteté se dégrade suivant l'éloignement
après le mouvement :
la première rangée de caryatides est parfaitement nette
Le plan arrière reste droit : on ne joue pas sur
la perspective.
Le plan avant reste droit : on ne joue pas sur la netteté
décentrement vertical avant
front rise
Usage : Réalisation d'un décentrement. Permet un
recadrage pour prendre plus de ciel et moins de sol
Exemple d'effet vu sur l'écran :
décentrement horizontal avant
front shift
Décentrement horizontal arrière sur la Pico
Usage : Réalisation d'un décentrement. Permet un
recadrage pour prendre plus d'un côté que de l'autre (cas classique
: j'évite mon reflet dans le miroir)
extension macro macro
extension
Usage : Prise de vue macro. On peut s'approcher
très près de l'objet à photographier : la distance limite de mise au
point est donnée par l'allongement du soufflet (prévoir un facteur
de compensation pour l'exposition, la quantité de lumière parvenant
au film/capteur décroissant rapidement avec cet allongement4).
La modification de la verticalité du plan arrière
permet d'augmenter ou de diminuer la perspective (ce qui a un effet
sur les verticales, qui cessent de l'être et convergent)
Le plan avant reste droit : on ne joue pas sur la netteté
inclinaison du plan arrière (ou : bascule sur
l'axe horizontal) back tilt
Le mouvement sur une Arca-Swiss
Monolith P
6x9 avec objectif Rodenstock et dos Phase One IQ4
Usage : Déformation haut/bas de la perspective
Problème possible : la bascule à la base (sur la chambre en exemple)
peut éloigner certaines parties de l'image très au-delà du focus
fait avant le mouvement. Il est alors nécessaire de refaire le
point.
On utilise alors une bascule avant sur l'axe horizontal dans ce mouvement de plans...
bascule du plan arrière (sur l'axe vertical)
back swing
Le mouvement sur une Arca-Swiss Monolith P
6x9 avec objectif Rodenstock et dos Phase One IQ4
Usage : Déformation gauche-droite de la perspective
Ce mouvement n'existe pas de façon directe sur la
Pico
Le plan avant reste droit : on ne joue pas sur la
netteté
Le plan arrière reste droit : on ne joue pas sur la perspective
décentrement vertical arrière back rise
Usage : Réalisation d'un décentrement. Permet un
recadrage pour prendre plus de ciel et moins de sol.
décentrement horizontal arrière
back shift
Usage : Réalisation d'un décentrement. Permet un
recadrage pour prendre plus d'un côté que de l'autre
Le recadrage se fait normalement par le
déplacement du plan avant, qui nécessite un bon cercle d'image. Le
recadrage est aussi possible par le plan arrière, mais il nécessite
exactement les mêmes propriétés de cercle d'image que le recadrage
par le plan avant : la situation finale des plans avant et arrière
l'un par rapport à l'autre n'est-elle pas la même après le mouvement
?
A réserver aux riches donc.
Si le cercle d'image n'est pas assez grand (on a
un objectif pas cher...), un mouvement du plan avant peut avoir des
conséquences sur l'image en formation sur le plan arrière : elle
risque de s'assombrir fortement sur les bords, étant sortie du
cercle d'image.
Pour éviter cela, on peut faire un Scheimpflug du pauvre, en jouant
sur le plan arrière.
inclinaison du plan arrière (ou : bascule sur
l'axe horizontal) back tilt
Le mouvement sur une Arca-Swiss
Monolith P 6x9 avec objectif Rodenstock et dos Phase One IQ4
Ce mouvement déjà vu pour de meilleures raisons
(jouer sur la perspective) permet de regagner de la netteté mais
déforme donc aussi la perspective.
Il peut donc être employé pour faire des
Scheimpflug (de pauvre) mais à condition d'appliquer le mouvement
par exemple sur des paysages où aucune ligne verticale ne vient
souligner les déformations induites sur les verticales par la non
verticalité du plan arrière...
En studio, on peut utiliser ce mouvement en
plongée ; en ce cas le plan arrière en mouvement peut redevenir
vertical. Ne subsiste plus alors qu'un agrandissement un peu
disproportionné des premiers plans. Jouable ou pas... au photographe
de décider...
Voilà une application de ce mouvement que nous
avons déjà présenté sur galerie-photo5
(merci à Michel Guigue) :
© Michel Guigue
On observe une exagération de la taille du premier
plan
bascule du plan arrière (sur l'axe vertical)
back swing
Le mouvement sur une Arca-Swiss Monolith P
6x9 avec objectif Rodenstock et dos Phase One IQ4
Usage : Réalisation d'un Scheimpflug de côté.
Permet d'augmenter la profondeur de champ... au
prix évidemment de la modification de la perspective, qui en est un
effet (malheureux ou pas).
En intérieur, on peut utiliser ce mouvement pour
réaliser un Scheimpflug sur un mur partant le long du photographe.
On peut alors être amené à un important recul du plan arrière sur un
de ses bords. L'éloignement d'un des côtés du plan arrière génère
alors à la fois une déformation des proportions du
premier-plan (donc il vaut mieux qu'il soit uni) mais également un
léger assombrissement, du côté où l'on s'éloigne le plan de
l'objectif (à gauche sur cette photographie déjà présentée sur
galerie-photo6)
:
© Henri Peyre
Le Scheimpflug pour la classe moyenne. On peut le
rencontrer dans une hypothèse, bancale : on a un cercle d'image déjà assez
large, mais qui risque de ne pas suffire. On se résigne pour des
raisons de recherche de netteté à orienter aussi le plan arrière.
Les plans arrière et avant sont déplacés : on joue à la fois sur la
perspective et sur la netteté.
inclinaison des plan avant et arrière (ou :
bascule sur l'axe horizontal des plans avant et arrière)
front and back tilt
Usage : Réalisation d'un Scheimpflug avant et
arrière. Permet de travailler un plan de netteté plutôt horizontal
en particulier. Il faut s'assurer que les premiers plans puissent
accepter une légère déformation.
bascule des plans avant et arrière (bascule des
plans avant et arrière sur l'axe vertical)
front and back swing
Usage
Réalisation d'un Scheimpflug avant et arrière. Permet d'augmenter la
profondeur de champ sur un plan de netteté plutôt vertical.
Au lieu de construire des plans de netteté assez
sages et faciles à percevoir, des types horizontal
remontant ou vertical de biais, on peut en manipulant à
la fois les plans avant et arrière construire des plans de netteté
partant dans des positions sportives. Cela peut avoir quelque fois
un peu d'utilité. Nous ne développons pas cette partie ici (mais si
certains d'entre vous en ont des exemples, qu'ils n'hésitent pas à
nous les envoyer, on pourra enrichir un peu cette présentation).
avant
après
avant
après
Visée en coin avec redressement de la perspective
horizontale
(ici : accentuer la noblesse et l'unité du groupe)
avant
après
avant
après
Le plan arrière y est réservé aux décentrements.
Rappel, si vous vous arrangez pour que l’arrière reste toujours
vertical, les lignes verticales du sujet resteront toujours
verticales et bien parallèles : une stratégie s’ensuit donc : mettez
toujours la Pico bien à niveau devant le sujet que vous attaquez,
même s’il est au-dessus de votre tête ; vous le rattraperez par
décentrement vertical, et ses verticales resteront bien verticales.
Le plan avant est dédié aux bascules : il sert à
déterminer la position du plan de netteté. En fin de manipulation,
vous choisirez d’augmenter la profondeur de champ en fermant le
diaphragme.
Les opérations à faire sont très claires et très
bien définies sur la Pico, ce qui contribue à une impression de
simplicité et de clarté au moment de son emploi.
Si : qui peut le plus peut le moins ! Dans ce cas exceptionnel vous commencez par placer la Pico penchée, de sorte que son plan arrière présente l'angle requis. Puis vous basculez le plan avant selon la position que vous désirez. Eventuellement en final vous décentrez le plan arrière selon l'image que vous voulez obtenir. |
Si vous avez bien lu le paragraphe précédent, vous
avez compris qu’Arca-Swiss, avec la chambre Pico, a limité le nombre
de mouvements disponibles, partant du principe que vous aurez un
objectif « de riche », à grand cercle d’image, cas des deux optiques
Canon ré-usinées par l’atelier.
La chambre Pico offre donc les mouvements
suivants :
On trouve les décentrements vertical et horizontal (shift) exclusivement à l'arrière de la Pico.
|
Décentrement vertical vers le haut
et vers le bas
avec pas indicatif tous les 3mm
Décentrement latéral vers la gauche et vers la droite
+ ou - 20mm micrométrique autobloquant
avec pas indicatif tous les 3mm
On trouve la bascule sur l'axe vertical (swing) ou
sur l'axe horizontal (tilt)
exclusivement à l'avant de la chambre Pico
Avec le 24mm, on préférera celle de l'objectif.
La bascule verticale est de type Micro Orbix, c'est-à-dire en berceau.
Pour une grande clarté, l'utilisateur trouve les boutons de réglage de bascule à sa gauche, tandis que les boutons de décentrement sont à sa droite.
La Pico de face, les boutons de réglage de bascule sont cette fois à
droite.
Les réglages de la Pico : le nombre de boutons
de réglage est limité : tous les réglages sont autobloquants, ce qui
a permis de supprimer tous les boutons de verrouillage.
Bascule vers le bas et vers le
haut
avec pas indicatif tous les degrés
Bascule vers la gauche et vers la
droite
Installer le pied de sorte que deux pieds soient
du côté du photographe et un pied vers l’avant. Autrement vous allez
vous prendre le pied dans le trépied.
S'assurer que la rotule est de niveau.
Placer la chambre sur la rotule.
Vérifier que la chambre est en position 0 (aucun
mouvement n’est engagé).
Viser le sujet, au moyen du mouvement panoramique
de la rotule, la chambre restant horizontale.
Si le sujet doit être recadré horizontalement, utiliser de préférence le mouvement panoramique du trépied. Le décentrement horizontal de la chambre doit être réservé au peaufinage de dernier moment, ou à la prise de vue panoramique.
Le contrôleur s'ouvre au diaphragme le plus ouvert, c'est-à-dire 2,8 dans le cas de l'optique Arca-Swiss de 50mm.
Réaliser éventuellement les bascules nécessaires.
Si des mouvements de décentrement sont à refaire postérieurement, bonne nouvelle, ils n'impactent pas la justesse des bascules.
Prenez la vue.
Les bascules sont le mouvement le moins commode mais restent aisées si vous ne perdez pas de vue la construction géographique du Scheimpflug :
Construire mentalement la ligne charnière, à
l'intersection du plan vertical arrière et d
En déduire le sens du mouvement du plan avant, qui
doit converger vers la ligne charnière.
S’assurer que le diaphragme de l’objectif est
grand ouvert pour faciliter la mise au point (à noter, lorsque vous
allumez le contrôleur de diaphragme pour les objectifs Arca-Swiss,
le diaphragme se met sur la position la plus ouverte... ce n'est pas
tout à fait par hasard).
Faire la netteté vers le milieu du plan de netteté
que vous envisagez avec la
mollette de mise au point.
Basculer le plan avant dans le sens décidé de
sorte que la netteté (ou le flou) du plan de netteté qui traverse le
sujet vous semble égale devant et derrière, puis corriger
éventuellement la mise au point. Réitérer cette double opération
autant de fois que nécessaire (en général 3 fois suffisent pour
atteindre la bonne netteté).
Achever l’opération en fermant le diaphragme de
l’objectif pour augmenter la profondeur de champ. L’image est de la
meilleure qualité possible quand on utilise le diaphragme médian de
l’objectif. On peut fermer plus pour avoir une meilleure netteté
générale. On peut fermer moins pour créer des effets psychologiques
de conduite du regard dans l’image. Par ailleurs on évite d’utiliser
le diaphragme le plus fermé à cause de la diffraction
L'a
Normalement vous avez pris la photographie en sauvant systématiquement les blancs. La plupart du temps cette opération ternit un peu la photographie en abaissant la luminosité de l'image. Votre principal souci sera d'augmenter le gamma de l'image sans que les hautes-lumières abaissées par sous-exposition au moment de la prise de vue ne recommencent à brûler. Grâce à la commande Calque / Réglage / Niveaux de Photoshop, vous pourrez augmenter le gamma sans toucher aux hautes et basses lumières, et en contrôlant que vous ne les brûlez pas.
Evitez systématiquement l'emploi des commandes Luminosité et Contraste si elles ne sont pas assorties sur votre logiciel d'un indicateur de dépassement de niveau.
La netteté dépend largement de l'usage que vous entendez faire de votre photographie, et du format dans laquelle vous entendez l'imprimer.
Exemples de photographies ayant nécessité une bascule verticale latérale du plan avant (Pico - objectif Arca-Swiss 50mm)
Fenêtre @ Marianne illi-Vogt / Pico et objectif Arca-Swiss 50mm
Fenêtre @ Marianne Willi-Vogt / Pico et objectif Arca-Swiss 50mm
Radiateur @ Marianne Willi-Vogt / Pico et objectif Arca-Swiss 50mm
Tableau d'église @ Marianne Willi-Vogt / Pico et objectif Arca-Swiss
50mm
Exemples de photographies ayant nécessité une bascule horizontale avant (Pico - objectif Arca-Swiss 50mm)
Bancs d'église à Pressignac @ Marianne Willi-Vogt / Pico et objectif
Arca-Swiss 50mm
Château de Rochechouart @ Marianne Willi-Vogt / Pico et objectif Arca-Swiss
50mm
Château de Montbrun @ Marianne Willi-Vogt / Pico et objectif Arca-Swiss
50mm
Le plan de netteté suit la surface du lac, qui est donc très nette
dans les avant-plans. La forte fermeture du diaphragme ne suffit pas
à récupérer la netteté en haut du donjon qui s'efface dans le flou.
Le château en lui-même n'est, de là, pas le sujet principal. Le
thème de la photo est plutôt une réflexion sur la modernité ; le
regard entre par la camionnette, qui porte le meilleur blanc, avant
d'appréhender l'aspect bucolique de ce paysage hors d'âge. En fin
d'examen le regard se perd en bas dans les facettes multiples des
reflets qui parcellisent le regard en éclats, une netteté qui ne
décrit rien, et en haut dans les lignes normalement puissamment
dessinées de donjon que le flou rend anormalement faibles, un fort
dessin atteint de mollesse... A ce passé en liquéfaction s'oppose la
netteté indiscutable de la camionnette.
Exemples de photographies ayant nécessité une bascule verticale avant (Pico - objectif Arca-Swiss 50mm).
Château Rocher @ Marianne Willi-Vogt
L'effet recherché consiste à attirer insidieusement le regard sur le
plan de netteté qui part de l'arbre à gauche, passe par la façade du
château et traverse l'horizon. Les détails devant à droite sont
flous.
Ce procédé permet de donner une plus grand profondeur à l'image et
d'insister plus sur le château à gauche que sur le meublé en
location à droite.
Toits à Rochechouart @ Henri Peyre
L'effet recherché consiste à aider puissamment le regard à circuler
de la maison au toit d'ardoise jusqu'à la clairière à l'horizon, les
deux portant la meilleure netteté. Sans ce travail de forçage de la
profondeur, cette composition au ciel un peu mou perdrait de son
impact.
Forêt de Rochechouart @ Henri Peyre
L'installation du plan de netteté suivant la ligne des troncs permet
de conduire mieux le regard vers le chemin qui s'ouvre derrière les
fougères, échappatoire du regard vers un horizon peu opérant (pas de
lointain et barrage de la ligne des fougères). Pour que le plan de
netteté garde un peu de puissance, il faut se garder de trop
fermer le diaphragme, pour garder une solide opposition entre les nets et les
flous de l'avant-plan.
Exemple de photographie ayant nécessité une bascule verticale avant (Pico - objectif Arca-Swiss 50mm).
Plan de netteté traversant : un principe pour l'effet maquette
Dans cette photographie, le plan de netteté est très exagéré et nous
reconnaissons que l'image illustre plus le procédé de l'effet
maquette qu'elle n'en offre une réalisation aboutie.
Elle montre toutefois merveilleusement bien la façon dont un plan de
netteté peut parcourir une vue. Ici le diaphragme est grand ouvert,
et la profondeur de champ autour du plan de netteté quasi nulle.
Lorsqu'on ferme le diaphragme, la netteté gagne de proche en proche à partir
du plan originel.
Dans cette vue du château d'eau de Rochechouart, au 25mm, la Pico est juste installée à niveau.
Placement de la Pico à l'horizontale, tous mouvements à zéro, netteté à l'infini
Position de départ :
Pour cette deuxième vue, on a réalisé un simple décentrement en baissant le plan arrière à partir de la position de départ :
Exemple de combinaison de décentrements horizontaux pour obtenir un poster de
très grand format
Vues successives réalisées par décentrement horizontal, en montage dans
Photoshop
Taille finale du montage 154 x 70 cm
Exemple de combinaison de décentrements pour obtenir un poster de
très grand format
Le très grand intérêt de l'utilisation de la Pico par rapport à
celle d'un simple objectif à décentrement est que le plan avant qui
porte le contenu du cercle d'image est fixe ; on fait défiler le
plan arrière avec le capteur dans la projection de l'image à saisir,
utilisant ainsi tout le cercle d'image disponible.
Il n'y a donc aucune modification de la perspective d'une image à la
suivante et les raccords, en conséquence, sont parfaits.
En cas de mouvements excessifs sur la chambre, qui dépassent les possibilités de l'objectif, le cercle d'image de l'objectif devient apparent, montrant clairement que les limites de son utilisation sont atteintes. Le liveview du Sigma fpL est sur ce coup bien plus loquace que le dépoli d'une chambre 4x5 !
Placement de la Pico à l'horizontale, tous mouvements à zéro, netteté à
l'infini
La réalisation d'une nature morte est
parfaitement possible avec l'objectif Arca-Swiss de 50mm, si on fait
bien attention à organiser le sujet de sorte de pouvoir exercer un
bon Scheimpflug
Plan de table avec bascule verticale avant d'axe horizontal
Mais que donnerait la Pico et son objectif Arca-Swiss de 50mm sur un
sujet pas tout à fait aussi propice à l'exercice d'un Scheimpflug ?
Voici une nature morte de ce genre, et photographiée à la Pico sans
mouvement, presque comme on le ferait avec un appareil photo
ordinaire... mais pas tout à fait ! Avec un appareil photo ordinaire
la bouche du vase aurait été agrandie et les fruits diminués à cause
de la visée en plongée (le point de vue est au-dessus du vase,
puisqu'on peut y rentrer par le col).
On a ici mis la Pico à l'horizontale assez haute devant le sujet et décentré pour descendre vers le bas du vase ; autrement dit on a le placement de l'objet dans l'image sans l'effet malheureux de la plongée. Les proportions des objets sont conservées :
Prise de vue réalisée au-dessus du vase, dos arrière vertical, avec
décentrement vers le bas
On peut jouer avec le diaphragme de l'objectif
Arca-Swiss 50mm, par exemple en l'ouvrant en grand pour créer un
effet d'intimité avec l'objet (la profondeur de champ diminue
physiquement quand on s'approche d'un objet, si bien que jouer à la
diminuer par un diaphragme plus ouvert crée un effet psychologique
artificiel de plus grande proximité avec lui...)
Voici ce que cela donne :
On peut aussi créer une vision
psychologique inquiétante en conservant à l'arrière le
décentrement déjà en place mais en modifiant le plan de netteté de
sorte qu'il cesse d'être parallèle mais se fasse traversant,
transperçant le fruit orange et passant par le bord gauche du vase
bleu, créant à la fois une attirante opposition de contraste de
complémentaires et faisant danser les courbes du vase. Mais ce jeu
impose une contrainte désagréable au regard spectateur.
La bascule d'axe verticale tournant l'objectif vers la droite y pourvoit :
Le diaphragme ouvert par ailleurs en grand projette les parties moins intéressantes dans le flou, donnant l'impression que certaines parties des objets ont occasionné cette fixation obsédante :
Si l'effet parait exagéré, il suffit de
fermer le diaphragme pour récupérer avec une plus grande
profondeur de champ une vision normale de la scène :
On peut en fin de prise de vue décider que la simplicité va bien à l'image et fortifier cette interprétation en masquant, par une reprise du décentrement vertical déjà utilisé, le bas de la table sur laquelle repose notre nature morte :
On l'a compris, les possibilités créatives sont très grandes et les
mouvements permettent de tester des intuitions et de faire de
nombreux essais en direct. C'est ce qui donne à la chambre cette
immense profondeur créative : on ne devient vraiment photographe
qu'après avoir eu l'expérience de la chambre.
Revenons une dernière fois à la nature morte. Suivant la dimension
des sujets, la première limite qu'on atteindra avec la Pico en
nature morte ne viendra pas de l'objectif de 50mm vraiment très
résolu et bien équilibré en couleur. Elle viendra de la dimension
choisie pour le capteur et de sa résolution, l'accroissement des
deux ayant une conséquence négative sur la profondeur de champ. Plus
le capteur est grand ou résolu et plus la profondeur de champ
diminue. Pour la nature morte il vaut mieux donc travailler avec un
mirorrless 24x36 qu'avec un dos offrant le plus grand des
capteurs...
Intérêt de la Pico :
- La Pico
constitue un matériel très créatif avec le 50mm
que l'on utilisera seulement pour son cercle
d’image et son excellente qualité optique, tant en résolution
qu’en couleur, en oubliant ses mouvements. Les mouvements, tous réalisés sur la chambre, y
apparaîtront très différenciés et faciles à contrôler. L’amplitude
des mouvements de la Pico sera bien supérieure à celle que
l’objectif Canon TSE proposait d’origine. Si vous êtes déjà
habitué aux chambres photographiques argentiques, vous retrouverez
entièrement vos impressions, pour peu que l’appareil ou le capteur
vous renvoie un liveview avec une belle image (cas du Sigma fpl). La
Pico avec le 50mm est un outil vraiment créatif, avec la solidité et
le moelleux Arca-Swiss en plus (les utilisateurs de rotules me
comprendront). Les mouvements tous autobloquants rendent la
manipulation simplissime (puis qu’il n’y a pas de verrous de
mouvement à fermer) tandis que les anciens utilisateurs d’objectifs
Canon TSE non modifiés s’émerveilleront à la fois de ce que le sujet ne fuit plus
lors des décentrements et de l’ampleur accrue des mouvements.
-
Le 24mm produit moins d’effet : au 24mm la
profondeur de champ est toujours considérable et rares sont les cas
où l’on peut encore avoir besoin de bascules. Cela se produit
surtout dans le cas de sujets très rapprochés, mais dans tous les
autres cas, et en particulier en architecture, il suffit en général
de fermer un peu le diaphragme pour que l’ensemble du sujet soit net. Il n’en
demeure pas moins que les décentrements supérieurs qu’offre la Pico
sont extrêmement agréables, là aussi, comme avec le 50mm, toujours
sans perte du sujet lors de la réalisation du mouvement.
-
La fixité du sujet lors des décentrements permet de
se promener littéralement dans la vue et donne un confort
extraordinaire au cadrage.
-
La Pico est la chambre idéale, par sa grande solidité et son
universalité, pour les écoles d’art
- La Pico
offre une pratique des mouvements très améliorée pour
l’utilisateur professionnel ou semi-professionnel habitué à la
pratique des
objectifs Canon TSE. Les objectifs Canon TSE modifiés Arca-Swiss
permettent de gagner du temps sur le terrain de deux façons :
-
La Pico offre des mouvements beaucoup plus rapides
et simples aux
anciens utilisateurs de chambres pour petits et moyens formats (les mouvements sont
autobloquants)
- La Pico
garantit une stricte
conservation des sensations aux
utilisateurs de chambres monorails argentiques… mais avec un poids et
un encombrement bien inférieur sur le terrain
- La Pico
représente un complément indispensable pour tous les
utilisateurs de boîtiers mirrorless de plus de 50mp qui pourront
passer à une chambre professionnelle et améliorer leur créativité en
gardant leurs habitudes de boîtier
-
La Pico, cette fois comme toutes les chambres, est
un passage obligé pour tous ceux qui veulent arriver à un contrôle
parfait de l’image
A mon sens le meilleur livre sur la pratique de la
chambre.
165 pages de pratique exactement présentée dans l'ordre où l'on se
pose les questions. Un livre écrit par un photographe, et
intelligent de surcroit, ce qui ne gâte rien. En anglais, à réserver
donc à ceux d'entre-vous qui ne sont pas fâchés avec cette langue !
3ème édition (2003). 265 pages en noir et blanc, nombreuses
illustrations.
Pierre Groulx
168 pages A4
Editions Modulo, CANADA
Le meilleur livre sur le grand format en Français. Il décrit
parfaitement bien, avec force photographies et illustrations en noir
et blanc les possibilités des mouvements des chambres. Le livre est
écrit par un enseignant et cela se sent... Il faut l'avoir
absolument dans sa bibliothèque pour exploiter les possibilités de
sa chambre à fond.
A commander chez Amazon :
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Annie Lussier Exportlivre
289, Boulevard Desaulniers Saint-Lambert,
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Il en coûte environ 50€, port compris et le délai de livraison est
de 6 à 8 semaines.
1 On fixe
arbitrairement une tolérance de netteté ou plutôt de flou, en
fonction du format, en exigeant généralement plus de netteté pour un
petit format que pour un grand, dont on suppose que les résultats en
images seront examinés dans un tirage lui-même plus grand, qui
obligera le spectateur à se reculer. L'œil étant dans ce cas moins
collé au tirage, on n'aurait soi-disant pas besoin de la même
netteté. En vérité on peut très bien savourer un grand tirage en
venant aussi se frotter à lui de près ; cette façon d'exiger
une netteté plus ou moins grande en fonction du format peut donc
paraître absurde à quelqu'un qui souhaite jouir d'une photographie
en la considérant dans l'ensemble et aussi dans les détails !
2 Pour imprimer
les tables de profondeur de champ de vos objectifs, vous pouvez
utiliser la feuille Excel téléchargeable ici :
www.galerie-photo.com/profondeur_de_champ_avec_excel.html
3
voir sur la règle de Scheimpflug :
www.galerie-photo.com/prise_de_vue_a_la_chambre.html
www.galerie-photo.com/demonstration-scheimpflug.html
www.galerie-photo.com/mise_au_point_a_la_chambre.html
www.galerie-photo.com/profondeur-de-champ-et-scheimpflug.html
www.galerie-photo.com/chambres-optiques-mouvements.html
4 voir
sur le calcul de l'indice de soufflet :
www.galerie-photo.com/indice-de-soufflet.html
ou le génial Quickdisc de Philipp Salzgeber :
http://www.salzgeber.at/disc/
5
voir concernant la réalisation de cette photographie, l'article
de Michel Guigue :
www.galerie-photo.com/premier-janvier-en-cambo.html
6
voir l'article sur l'intérêt de la chambre comme l'instrument
photographique qui présente le meilleur rapport qualité/ prix /
résultat pour un amateur qui voudrait faire de meilleures images que
les professionnels :
www.galerie-photo.com/plan-film-capteur.html
7
https://www.arca-swiss-magasin.com/contents/fr/d105_Chambre_Pico.html#p1125
8 Le Sigma fpL offre 61mpx
Retrouver la Pico sur
arca-swiss-magasin.com :
https://www.arca-swiss-magasin.com
/contents/fr/d105_Chambre_Pico.html
tous les textes
sont publiés sous l'entière responsabilité de leurs auteurs |
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