l'auteur
Henri Gaud
Photographe pour les Editions GAUD
Editions familiales publiant des livres
spécialisés dans les domaines du patrimoine
en premier lieu les abbayes cisterciennes
puis le vitrail contemporain et
aujourd'hui majoritairement
les jardins contemporains
le rapport minéral végétal.
Editions Gaud
11 rue Brulard
77950 MOISENAY
tél. 01 60 66 94 60 - 06 07 65 08 70
fax 01 60 69 92 08
henrigaud55@gmail.com
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Conclusions
(Provisoires en attendant les prochaines ;-))
Voilà vous avez vu, pas besoin de discours, juste quelques précisions :
ces extraits d'image sont à l'écran en 72 Dpi et réduits pour vous
permettre de bien visualiser à l'écran le maximum de défauts. Les images
complètes font 120x180 cm en 72 Dpi et les échantillons présentés font
4x4 cm en 300dpi. L'échantillon ci-dessous donne le potentiel réel d'une
des vignettes :

100 iso réel (N)
On comprend assez vite que les traitements N-1 et N-2 ne présentent
pas beaucoup d'intérêt ; le voile détecté sur les courbes de l'article
précédent a été supprimé (un petit coup d'histogramme) mais cela ne nous
redonne pas beaucoup de détail dans les HL. Pour le reste N, N+1 et N+2
sont impressionnants : pas de dérive, ni chromatique (ce test présente
du brut sans correction à part un ajustement de l'histogramme de la
couche L en mode Lab), ni de perte notoire de résolution. 100 et 200 ISO
sont très difficiles à distinguer, 50 reste pas mal du tout en étant un
peu moins souple au traitement ; 400 & 800 ISO sont impressionnants, le
film est complètement distancé, surtout pour la souplesse de traitement
et le rendu ; pour la résolution c'est autre chose, le combat est inégal
:
- en 24x36 ce n'est plus comparable, nous voilà débarrassé du 24x36,
- en 6x8-9 met-on du 800 ISO poussé dans un boîtier roll film ? ;-))
Pour le 1600 & 3200 ISO la qualité reste très impressionnante et les
versions poussées totalement inédites, avec une résolution acceptable
(pas de comparaison possible) et une courbe caractéristique sans
reproche ; bien sûr il y a un peu de brouillage dans les ombres, mais on
peut concéder ce petit défaut.
Pour le delta E enregistrable, la mesure Flashmètre VI nous donne 6
Diaphragmes sans compter le ciel ; dans la réalité, cela passe très
correctement, et à toutes les sensibilités pour les traitement N et N+1,
ensuite N+2 est encore pas trop mal, N+1 acceptable et N+2 médiocre.
On voit bien que le pari des courbes est plausible, (rappel : delta E :
6 diaphragmes ; delta sensibilité : 4+2 diaphragmes ; delta traitement :
4 diaphragmes. On réduit un peu à l'observation des échantillons, les 6
diaphragmes de delta E sont bien là, les 4 sensibilités de base sont
très utiles et on peut retenir les traitements N, N-1,N-2, cela nous
laisse une belle marge de manœuvre.
Bien sûr l'on regrettera que le fait de pousser un capteur 1600 ISO à
6400 ne donne pas une structure d'image aussi belle que l'enregistrement
dans les mêmes conditions, mais il faut simplement se dire que le
numérique ce n'est que de la couleur, et reste un outil de production
;-))
On peut trouver ce test un peu absurde : pourquoi tester tous ces
traitements ? Il s'agit de cerner les principe et d'utiliser au cas où,
ou de savoir que ça existe... le principe de cette article, c'est
simplement d'éviter de mourir idiot.
Bientôt un article complémentaire sur la résolution comparative du 1Ds
Mark II, d'un bon 6x8 d'un bon 4x5 inch, en Ekta bien sûr.
HG - Janvier 2005
voir aussi, du même auteur : la
sensito en numérique (1ère partie)
dernière modification de cet article :
2005
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