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les auteurs
Dan FROMM
Dan Fromm est né en 1944
Il a suivi des études d'économie
a travaillé comme spécialiste
des modèles en économétrie,
comme prévisionniste
économique et comme statisticien
Mais il a toujours refusé de répondre
aux questions concernant
la valeur des actions
cotées en bourse
La photographie est une autre
de ses vocations
il a commencé la photo
dans le but d'enregistrer
les couleurs naturelles des poissons
tropicaux qu'il avait choisi
d'héberger et de nourrir chez lui
En plus des photos de ses poissons
il a préparé et présenté de nombreux
diaporamas et films de ses voyages
dans les pays où il est allé
étudier les poissons
contact :
danielwfromm(at)hotmail.com
|
Eric BELTRANDO
Après son baccalauréat
Eric Beltrando fait des études
de musique classique
puis enseigne en collège
Parallèlement, il travaille
sur le handicap dans
différents organismes de recherche
et d'enseignement français
Depuis 1995, il travaille à
l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres
en Normandie
L'optique et la photographie
sont pour lui un passe-temps
qu'il pratique depuis l'adolescence.
http://dioptrique.info
|
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d'origine
Voir Partie 1 : l’entreprise Boyer |
|
Optiques Boyer: Une brève histoire de l’entreprise et un catalogue
(incomplet) des objectifs produits. Partie 2 : Les objectifs Boyer
Dan Fromm (États-Unis) & Eric
Beltrando (France)
Septembre 2008
Résumé
Les Établissements Boyer, 25, Bvd Arago,
Paris 13ème, France, ont produit une large
gamme d’objectifs photographiques. Cet article
tente d'en faire l'inventaire.
Une liste annotée des différents modèles
d’objectifs Boyer, par ordre alphabétique
Apo Saphir: (5 lentilles / 3 groupes) de
type Heliar pour banc de reproduction. Avant
1939 : 360 f/9 ; 450, 500, 700 f/10 ; 1250
f/12,5. Dans les années 1970 : 50, 75 f/9 ; 100,
135, 180, 240, 300, 360, 450, 480, 600, 750,
800, 900 f/10 ; 1200, 2500 f/12,5. Couverture
angulaire pour une ouverture non spécifiée : 50
– 300, 48°; 450 – 600, 46°; 750 – 800, 42°; 900
– 1200, 40°; 2500, non spécifié. DF possède un
360 provenant d’un labo photo qui l’avait
utilisé comme objectif d’agrandisseur pour des
photos aériennes et d’autres Apo Saphirs ont été
proposés sur eBay et d’autres vendeurs comme
objectif d’agrandisseur. Rolyn proposait des Apo
Saphirs « en monture d’agrandisseur avec
bagues moletées et échelle des diaphragmes
illuminée ». Ils étaient également proposés
en qualité supérieure « résistante à la
corrosion et à l’immersion, pour les usages
scientifiques et la recherche nucléaire ».
Les barillets de ces objectifs ont une fente
pour l’insertion de diaphragmes « à vannes ».
Les Apo Saphirs ont des filetages aux deux
extrémités afin de pouvoir être montés en sens
direct et à l’envers.
H. Gaud explique que son Boyer f/10 de 600
« soutient aisément la comparaison avec un T-ED
de chez Nikon ou un Fuji-C ; le piqué du T-ED
est supérieur mais le Nikon couvre moins, le
Fuji-C est aussi bon que le Boyer, peut-être à
peine plus froid, mais couvre plus. » Ce qui
est une appréciation très élogieuse en faveur du
Boyer.
DF possède un 135 f/10, un 180 f/10 numéro de
série 641117 ; un 240 f/10 numéro de série
689511 ; un 300 f/10, numéro de série 614259 ;
et un 360 f/10, numéro de série 800774. Tous
fournissent d’excellentes images à toutes les
distances, leur meilleur diaphragme est f/16. DF
a par ailleurs deux excellents objectifs pour
banc de reproduction d’environ 300 mm de focale,
une paire de dialytes f/9 de 305 mm Apo Nikkor.
Ces Nikkors sont à peine meilleurs que le 300
Apo Saphir à grande distance, spécialement aux
diaphragmes plus ouverts que f/16.
En principe il doit y avoir une position la
meilleure possible pour placer le
diaphragme-iris d’un objectif. Les Heliars ont
deux endroits possibles, soit devant la lentille
simple au centre de l’objectif, soit derrière ;
les diagrammes typiques des Heliars placent
l’iris à cet endroit, derrière la lentille
simple centrale. Dans les Apo Saphirs N° 614259,
689511, et 641117, le diaphragme est placé à
l’endroit habituel, c’est à dire derrière la
lentille centrale. En revanche pour le
N° 800774, le diaphragme et la plaque
d’identification sont placés devant la lentille
centrale ; l’objectif fournit de bonnes images à
la distance d’environ 200 m, diaphragme monté
comme cela. Les images sont à peine moins
bonnes, mais pas franchement, à grande distance
lorsqu’on utilise l’objectif inversé.
EB ajoute que l’Apo Saphir f/12,5 de 2500 mm
de focale « fut construit à usage militaire.
Il fut utilisé pour filmer les essais nucléaires
(d’où la plaque de protection frontale), et l’un
d’entre eux est (ou était ?) utilisé à
l’Observatoire de Meudon pour l’acquisition
d’images astronomiques à grand champ. » Ces
remarques donnent à ceux qui sont familiers de
l’exigence de qualité des astronomes une idée du
haut degré de correction de ces objectifs.
Apo Zircon : Il s’agit d’une optique de
type Plasmat, analogue au Symmar de chez
Schneider ou au Sironar de chez Rodenstock,
vendu en tant qu’objectif pour banc de
reproduction. C’est l’une des rares conceptions
optiques d’après guerre chez Boyer. Les fiches
techniques de chez Rolyn indiquent que ces
objectifs « contiennent un grand nombre de
verres denses à faible dispersion ». Les
focales sont : 100, 105, 110, 135, 180, 210
f/5.6 ; 250/6,3 ; 305, 360, 432, 470 f/7,7. Le
cercle image annoncé à f/22 est 65°. Ces
optiques ne sont pas mentionnées dans le Lens
Vade Mecum.
Béryl : Il s’agit d’une combinaison
analogue au Dagor ouvrant à 6,8, de type double
anastigmat. Conçu avant 1939, les focales sont :
50, 85, 110, 135, 180, 210. Puis, dans les
années 1970 : 85, 90, 100, 110, 135, 180, 210,
240, 250, 305, 355. Convertibles, on peut les
utiliser dédoublés avec le groupe arrière
seulement. La distance focale du groupe arrière
seul est environ le double de celle de
l’objectif complet, l’ouverture maximale devient
f/13. Les fiches techniques Boyer de chez Rolyn
annoncent que l’objectif peut être utilisé à
pleine ouverture pour faire la mise au point,
sur ce point le Béryl diffère du Dagor original,
pour lequel on dit que la mise au point diffère
notablement entre la pleine ouverture et
l’ouverture de travail. Les fiches Rolyn
spécifient également que le Béryl « est
corrigé des aberrations chromatiques ». Un
catalogue Boyer des années 1930 liste les
différents Béryls composés de groupes
indépendants, en focales de 195, 235, 315, 420
mm, qu’on peut utiliser soit comme groupes
uniques montés derrière le diaphragme soit en
association de différentes paires en vue
d’obtenir des combinaisons variées de focales :
130 (235 + 195) ; 140 (315 + 195) ; 155 (315 +
255) ; 180 (420 + 235) ; et 210 (420 + 315).
La couverture annoncée à f/22 est de 85°.
Mais les documentations Rolyn décrivent une
version du Béryl prévue pour les travaux de
reprographie couvrant environ 75° à un
diaphragme non spécifié. Les Béryls
reprographiques étaient proposés dans toutes les
focales de la gamme Béryl jusqu’à 250 mm, en
monture avec « une bague de commande du
diaphragme de grande dimension, comme celle du
Saphir B. »
EB suggère que les cercles de couverture
avancés dans les fiches Rolyn ou Boyer sont, en
fait, surestimées et qu’en pratique il vaut
mieux compter sur 70° à usage général, et
seulement 50° dans les applications très
exigeantes en qualité comme la reprographie. Ce
conseil rappelle un certain nombre de
discussions photographiques sur Internet à
propos du Dagor ; les gens ne sont pas d’accord
sur la couverture effective et beaucoup se
plaignent que les 85° ne sont pas atteints. EB
explique également qu’à part leur monture, les
Béryls pour reprographie sont identiques aux
Béryls standard et de même performance.
DF a vu un Béryl 6,8 de 210 chez un vendeur
eBay dont les bagues de commande du diaphragme
sont évasées vers l’avant presque comme un
pare-soleil ou l’avant d’un tromblon ; EB
ajoute : « ce type de monture est appelée
monture rentrante, à l’usage des agrandisseurs ;
à l’origine sans éclairage de la bague des
diaphragmes ; les échelles des diaphragmes ne
sont pas graduées de façon équidistante.»
Les Saphirs B et Béryls S que EB possède sont
identiques, et le commentaire (ci-dessous)
d’Henri Gaud au sujet de ces optiques, les
qualifiant de « vieux tromblons » est donc
parfaitement justifié.
Sur galerie-photo
www.galerie-photo.info
on peut lire des commentaires mitigés d’Henri
Gaud à propos des Béryls. H. Gaud n’a pas peur
de les qualifier de culs de bouteille,
mais d’autres utilisateurs, dont DF et EB, sont
parfaitement satisfaits de ces objectifs.
Entretemps, H. Gaud a un précisé son point de
vue « concernant les vieux tromblons de chez
Berthiot (sic), seuls les Apo Saphirs trouvent
grâce à mes yeux, ceci étant dit sans vouloir
dénigrer les autres. »
DF possède un Béryl 6,8 de 210, N° 638649, en
monture simple sans obturateur, dont les groupes
se montent sur un obturateur de dimension N° 1.
Il fut récupéré d’un photocopieur Gestetner. Une
bonne optique parfaitement utilisable, mais DF
pense tout de même que son Béryl S f/7,7 de 210
est un peu meilleur.
Béryl S : il s’agit d’un type Dagor
double anastigmat ouvrant à 7,7, en focales de
180 et 210. Non mentionnés dans le Vade Mecum et
nulle par ailleurs. EB dit que c’est un Béryl
ordinaire avec une pleine ouverture réduite « fabriqué pour une importante marque française
d’agrandisseurs et d’appareils d’optique. »
les fiches techniques Boyer, cependant, ne
montrent que d’infimes différences entre le
Béryl S et le Béryl ordinaire en ce qui concerne
le rapport tirage optique[1]/distance
focale et interstice-HH’[2]
/ focale.
DF possède un Boyer de type Dagor, ouvrant à
7,7 à 6 lentilles en 2 groupes, N° 815633,
marqué seulement « S » 1/1 qui semble
être un Béryl S 210 ouvrant à 7,7. En dépit de
l’indication suggérant qu’il est optimisé pour
le rapport 1:1, il donne de très bonnes images à
grande distance, mais il vaut mieux l’utiliser à
f/16 ou plus fermé. La partie frontale du groupe
optique avant est évasée comme un pare-soleil.
On ne constate pas de déplacement de la
meilleure mise au point en diaphragmant. DF
possède un Konika Hexanon f/9 de 210 qui est à
peine meilleur à grande ouverture, bien que
moins contrasté à toutes les ouvertures ; les
deux objectifs sont très bons, on sera
parfaitement satisfait de les utiliser.
Corail : il s’agit d’objectifs pour
projecteur ciné (formats 8mm, 9,5 ou 16). De
nombreux modèles différents y compris des
optiques type Petzval et des triplets. Avant
1939 : un 50 et un 57 f:1,9. Le site Internet de
EB
http://dioptrique.info/
présente un diagramme en coupe et les
performances calculées pour l’un d’entre eux.
Bien que ces objectifs ne soient pas mentionnés
dans la liste-tarif ou les fiches techniques de
chez Rolyn, EB dit qu’ils étaient encore
fabriqués et vendus dans les années 1970.
Émeraude : C’est un type Dagor ouvrant à
6,8 ; 6 lentilles en 2 groupes, monté sans
obturateur avec une fente pour l’introduction de
diaphragmes à vannes ou de filtres. Focales ;
180, 210, 240, 250, 305, 355. chez Rolyn
annoncent : « Ces objectifs à haute
résolution sont conçus pour l’usage en routine
sur petits appareils de photogravure. » EB
commente et les fiches techniques le confirment,
l’Émeraude est en fait un simple Béryl en
monture pour reprographie. Ainsi, l’Émeraude est
une espèce de Béryl.
Philippe Cas a obligeamment prêté son
Émeraude 6,8 de 210 (N° 783276) à DF. Il fournit
à grandes distances d’aussi bonnes images que le
Béryl 6,8 de 210 et le Béryl S 7,7 de 210 en
possession de DF.
Jade : Objectifs pour projection, de
nombreux types différents, incluant des types
Petzval et des triplets. Une grande variété de
focales et d’ouvertures. Avant 1939 : de 35mm à
200 mm avec des ouvertures allant de F/1,6 à
f/2,4. Sur le site
http://dioptrique.info/,
on trouvera des diagrammes en coupe pour ces
objectifs Jade et leurs performances calculées à
F/1,4 ; f/1,7 et f/2,6.
« Minix », « Ménisque » Un objectif
simple de type ménisque équipant de nombreux
appareils de la marque Photax. Les focales et
les ouvertures sont inconnues. Ils portent des
numéros de série gravés qui, selon notre
analyse, se réfèrent plutôt à l’appareil qu’à
l’objectif lui-même. Des images affichées sur le
Web, prises avec des appareils Photox, donnent
l’impression que ces objectifs ne couvrent pas
tout à fait le 6x9, le format pour lesquels ils
étaient en principe conçus.
Onyx : des objectifs d’avant 1939 ;
« anastigmats pour projecteur », c’est à dire
triplets. Proposés en focales allant de 25 à 200
mm et de 300 à 700 mm pour les épiscopes. DF a
vu passer des Onyx 2,8 de 100 mm sur eBay,
montés sur des projecteurs Rob et Cineric. Les
Onyx ont été fabriqués après la deuxième guerre
mondiale, mais ne sont mentionnés ni chez Rolyn
ni dans les fiches techniques CEDIS-Boyer.
Opale : d’autres objectifs d’avant 1939 ;
en focales de 50, 75, 85, 100, 110, 125, 135,
150, 170, 210, 260, 300, 360, 450, 500, tous
ouvrant à f/4.5. Le cercle image couvert est
égal à la focale. Recommandés dans des
publicités d’avant 1939 pour le portrait en
studio, comme étant : « des objectifs pour
les artistes, de grande réputation à cause de
leur transition particulière entre le net et le
flou ». Un Opale 4,5 de 30 cm, N° 248220, a
été proposé à la vente sur eBay.co.uk, présenté
comme : « un modèle extrêmement rare
d’objectif à flou artistique pour portrait ».
EB remarque que dans les optiques de type
Opale, le flou artistique est obtenu à cause de
l’aberration chromatique, et rien d’autre.
L’Opale est par ailleurs un Saphir de type
Tessar, sauf que dans le groupe arrière il y a
une lentille dont le verre a l’indice de
réfraction habituel mais une dispersion
différente. Si on fait la mise au point à une
couleur particulière du spectre visible, par
exemple le jaune, l’image sera parfaite à cette
couleur mais sera défocalisée pour les autres
couleurs, d’où une image enveloppée d’un halo.
En noir et blanc les résultats dépendent du
type de film utilisé (orthochromatique ou
panchromatique, l’effet de flou artistique étant
plus prononcé avec ce dernier type), ainsi que
des filtres utilisés et de la qualité de la
lumière employée (naturelle ou artificielle).
Avec des films panchromatiques en lumière
naturelle, EB a obtenu avec son Opale de 300 des
portraits vraiment charmants. Il a utilisé son
Opale de 135 avec un appareil de petit format
24x36, le résultat était mou, avec beaucoup de
lumière diffuse.
En couleur les résultats ne sont pas
intéressants du tout, avec des halos violets
entourant les zones claires. Cependant le cercle
image est correct, il n’y a ni distorsion ni
astigmatisme.
Les Opales sont tout à fait différents des
optiques anachromatiques de type Puyo.
L’impossibilité d’utiliser des Opales pour le
travail en couleur a conduit à l’abandon de
cette formule.
Perle : un double Gauss à 4 lentilles en
4 groupes, ouvrant à f/9, de la famille
Topogon-Metrogon. Proposé en 1929 en focales de
60, 85, 115, 145 mm, couvrant respectivement le
9x12, le 13x18, le 18x24, et le 24x30. La
couverture annoncée est de 105° à f/9. La
publicité Boyer dit : « Un objectif conçu
pour capturer des images dans des situations
difficiles : en intérieur avec peu de recul,
pour des monuments élevés, etc. »
EB dit : « Ces grand-angulaires furent
remplacés au catalogue par les Béryls recalculés
dans les années 1960. À ma connaissance, il n’y
a pas de Perles qui ait jamais été traité
antireflet. » Il possède un 100 mm qui,
selon lui, couvre facilement le 13x18 / 5x7
pouces.
Rubis : il s’agit d’un triplet,
« un
objectif à grande ouverture fait pour le
portrait en studio ». Avant 1939 : un 300 et
un 360 ouvrant à 3,5 ; un 450 ouvrant à 3,8 ; un
500 à 4,2 et un 700 à 4,5. EB pense que ce type
d’objectif fut retiré du catalogue après 1945 à
cause d'un prix de fabrication trop élevé.
Saphir. Le nom de Saphir a été donné à de
nombreux types d’objectifs de combinaisons
différentes. Des Saphirs de tous types ont été
fabriqués dans de très nombreuses focales. Les
Saphir de type Tessar étaient utilisés avec
obturateur pour la prise de vue, principalement
sur les appareils français 24x36 et rollfilm.
Ces objectifs étaient également vendus comme
optique d’agrandisseur ou comme optique de prise
de vue pour chambre grand format. Rolyn
proposait ces objectifs en standard sans
obturateur, le montage d’un obturateur était en
option. Dans les années 1930, les modèles à plus
grande ouverture à 6 lentilles en 4 groupes de
type double Gauss furent vendus comme objectifs
de prise de vue pour les applications militaires
ou scientifiques. Après 1945, certains d’entre
eux étaient utilisés, par exemple, dans les
lecteurs de microfilms. Les optiques de type
Plasmat étaient vendues comme objectifs
d’agrandisseurs.
On verra plus bas que les Saphir ouvrant à
1,9 ou à 2,8 sont des double Gauss. Ceci semble
vrai pour les objectifs fabriqués après 1945,
mais EB dit qu’avant 1939 il y avait des modèles
d’autres types avec ces ouvertures-là. Voir le
site
www.dioptrique.info
Apo Saphir, un type Heliar, 5 lentilles
en 3 groupes, pour banc de reproduction, déjà
mentionné plus haut.
Saphir, 50mm f/1.0. Breveté en 1949.
L’une des rares combinaisons brevetées par
Boyer : l’autre étant le type Perle. Selon la
nomenclature de EB, de formule 113/1. En focales
de 50 et de 100 mm, on les utilisait sur des
caméras de cinéma (en 16mm et 35 mm) et comme
optiques pour l’enregistrement des traces
d’écrans cathodiques. Le cercle image est
limité, les fiches techniques parlent de 15°
seulement.
Saphir, f/1.4. un double Gauss 6
lentilles en 4 groupes. Avant 1939 : en focales
de 15, 20, 25, 35 pour le ciné ; en focales de
50, 75, 100 pour la photo 24x36 ; en 100
également pour le format 3x4 pouces. Dans les
années 1970 : en focales de 15, 20, 25, 35, 40,
50, 55, 60, 65, 70, 75, 80, 85, 90, 95, 100.
Boyer dit que dans la gamme de focales 15 - 75
mm l’angle de couverture est de 48° ; les trois
plus longues focales couvrant 40°. Ces objectifs
sont très lourds. Une annonce sur ebay pour un
100 mm ouvrant à 1,4 annonçait un poids de 2 kg.
Avec un tirage optique autour de 64% seulement
de la distance focale, la plupart sont
inutilisables devant un boîtier 24x36 reflex à
cause de cette distance trop courte.
Il semble qu’il y ait deux familles de
Saphirs ouvrant à 1,4. À moins qu’il y ait,
peut-être, des erreurs systématiques dans les
fiches techniques. L’interstice optique HH’
inférieure à -2% de la focale dans la gamme 20,
25, et 35 mm; mais monte à environ -20.5% pour
les focales de 40, 50, and 100 mm. Les courtes
focales sont plus ou moins normales sur le plan
de l’interstice, les plus longues focales se
rapprocheraient d’un téléobjectif. Les fiches
techniques donnent l’interstice uniquement pour
les focales indiquées précédemment.
DF a possédé un 60 ouvrant à 1,4, le
N° 704922 qui fut proposé sur eBay comme optique
d’agrandisseur ; il a également vu sur eBay de
grands agrandisseurs Durst vendus avec ce très
lumineux Saphir 1,4 de 60. C’était sans doute
destiné à du tirage à grande cadence. DF n’a pas
pu l’utiliser sur aucun de ses appareils de
prise de vue parce que le tirage optique est
trop court. Vivek Iyer, qui en est l’actuel
propriétaire, dit que cette optique est affectée
de lumière parasite diffuse, que le piqué n’est
pas très bon à pleine ouverture, et que la
distorsion est mauvaise.
Sur ce point, EB précise : « Concernant
les Saphirs ouvrant à 1,4, je confirme
totalement de ce dit Vivek Iyer. J’ajoute que
l’objectif fut recalculé au moins trois fois,
dont une fois dans les années 1970. Je possède
un prototype de 100 mm, traité antireflet, avec
diaphragme, dans une monture en aluminium. Il
pèse près de 1,4 kg. Je l’utilise pour de
l’astrophotographie. Il couvre le format 6x7 cm.
Fermé à 2,8, il est excellent, mais avec une
sévère distorsion. Il souffre également d’une
courbure de champ significative. Il ne peut pas
être comparé aux optiques japonaises, mais il a
le mérite d’avoir été fabriqué dans de
nombreuses focales. »
Saphir, f/1.9. de type 6/4 double Gauss.
Un modèle d’avant 1939, en focale de 100 mm
proposé en monture hélicoïdale pour Leica, non
couplé avec le télémètre ; proposé également
pour les appareils Kino et VP-Exakta ainsi que
pour le Bentzin Primarflex. Disponible également
en focales de 15, 20, 25, 35, 50, 75 pour les
mêmes applications que les modèles
correspondants ouvrant à 1,4. Dans les années
1970 : en focales de 15, 20, 25, 35, 40, 50, 60,
70, 75, 90, 95, 100, 110, 125 et 200. Selon chez
Rolyn, le Saphir ouvrant à 1,9 serait « de
conception identique au modèle à 6 lentilles
utilisé dans les séries ouvrant à 1,4, mais
réassemblé dans une monture plus petite pour les
applications où l’espace disponible est trop
réduit pour accepter les modèles plus
encombrants ouvrant à 1,4 ».
Cependant, les fiches techniques indiquent
clairement que les Saphirs ouvrant à 1,9 ne sont
pas des saphirs à 1,4 bridés dans leur ouverture
maximale ; leur tirage optique [1]
est nettement supérieur à celui des modèles
ouvrant à 1,4. La couverture angulaire annoncée
pour tous ces objectifs sauf le 200 mm est de
48° ; pour le 200 elle est de 30°. Les fiches
techniques donnent l’interstice-HH’ [2]
pour le 100, le 120 et le 200 ; toutes les
valeurs évoquent une formule téléobjectif,
l’interstice du 200 est de -0,117 fois la
focale.
Les Saphirs ouvrant à 1,9 semblent se classer
en deux familles de combinaisons différentes.
Selon les données publiées dans les fiches
techniques, les focales de 15 à 100 ont un
rapport (tirage optique/focale) de l’ordre de
0,74, pour les 110, 125 et 200 ce rapport
s’étage entre 0,97 et 1,02.
DF possède un 20 mm ouvrant à f/2, sans N° de
série, dans une monture M19x0,5 livrée avec un
adaptateur à tirage variable pour monture C. DF
pense que cet objectif était utilisé sur une
caméra vidéo. Sur son adaptateur, cet objectif
permet d’atteindre les rapports de grandissement
compris entre 2:1 et 3:1. À pleine ouverture,
l’image projetée sur le dépoli d’une caméra de
cinéma Beaulieu apparaît floue ; la qualité se
dégrade même en fermant le diaphragme. Ce qui
n’est pas surprenant, l’objectif aurait dû être
monté inversé pour travailler dans de bonnes
conditions à ces grandissements supérieurs au
rapport 1:1. EB considère que les Saphirs 1,9
sont bien meilleurs que les Saphirs 1,4 ; il
utilise un 1,9 de 75 pour de la photo infrarouge
en 24x36 avec des résultats excellents.
Saphir, f/2.3. EB dit que c’est un dérivé
du triplet de type 11/11 (selon sa nomenclature)
dont l’agencement des lentilles obéit au
schéma : (| )( |) (), le diaphragme étant situé
entre la deuxième et la troisième lentille.
Datant d’avant 1939, il était disponible dans
les mêmes focales et pour les mêmes applications
que ceux ouvrant à 1,4. N’est plus au catalogue
dans les années 1970.
Saphir, f/2.8. double Gauss. 6 lentilles
/ 4 groupes ; dans les années 1970 : en focales
de 20, 25, 35, 45, 50, 60, 65, 75, 85, 95, 100.
Les fiches techniques annoncent une couverture
angulaire de 62° pour les focales de 20 à 50
ouvrant à 2,8 ; couvrant 58° en focales de 60 à
100. EB insiste sur le fait que cet angle est
exagéré. Il s’agit d’objectifs convertibles, la
distance focale du groupe arrière est environ
1,4 fois celle de l’objectif complet,
l’ouverture maximale passant à f/5,3. Le Vade
Mecum dit, de façon incorrecte, que les Saphirs
ouvrant à 2,8 sont soit des tessars, soit des
plasmats.
DF possède un 95 ouvrant à 2,8, N° 907031. Il
est en monture M39x1 ce qui peut expliquer que
le vendeur le présentait comme une optique
d’agrandisseur. Les groupes se vissent
directement dans un obturateur central N°1 et
l’espacement entre groupes est correct. Il
couvre le 6x9 à l’infini ; il faudrait le tester
à nouveau, l’opérateur ayant pu se tromper au
premier essai, il semble nettement moins bon,
surtout aux grandes ouvertures. qu’un objectif
de 4 pouces de focale ouvrant à f/2 de chez
Taylor Hobson que DF possède par ailleurs. EB
possède également un 95 mm ouvrant à 2,8, il
trouve qu’il ne couvre pas le 6x9 à l’infini.
Saphir, type tessar 4 lentilles / 3
groupes. Fabriqué avant 1939 ; livré en focales
de : 15, 20, 30, 35, 50, 75, 110, 120, 135, 170
ouvrant à f/3,5 ; focales de 40, 48, 55, 68, 75,
85, 90, 100, 105, 110, 120, 135, 150, 170, 190,
200, 210, 260, 300, 360, 450, 500 ouvrant à
f/4,5 ; focales de 54, 72, 85, 90, 105, 125,
135, 150, 180, 210, 270, 360, 500 ouvrant à
f/6,3.
Puis, dans les années 1970 : focales de 15,
20, 30, 35, 50 ouvrant à f/3,5 ; 68, 75, 85,
100, 110, 120, 135, 150, 170, 210, 260, 300,
360, 450, 500, 600 ouvrant à f/4,5; 300/5,7;
500/5,6; 180, 210, 270, 360, 500, 700 ouvrant à
f/6,3.
Ces objectifs étaient vendus comme objectifs
d’agrandisseurs, sans obturateur, ou comme
objectifs de prise de vue avec ou sans
obturateur. EB dit qu’il n’y a pas de
différences entre les Saphirs vendus comme
objectifs d’agrandisseur ou vendus comme
objectifs de prise de vue. Certains des
objectifs montés sur obturateur équipant des
appareils pliants à soufflet font la mise au
point par dévissage de la lentille frontale.
La couverture angulaire annoncée pour les
modèles ouvrant à 3,5 est de 55°, elle passe à
62° pour la plupart des objectifs ouvrant à 4,5,
puis à 64° pour la plupart des objectifs ouvrant
à 6,3. EB dit que ces spécifications sont
exagérées, il pense que pour l’essentiel des ces
optiques la couverture effective est de l’ordre
de 50° seulement.
EB ajoute qu’il y avait encore d’autres
Saphirs de type tessar, en particulier des
modèles dont l’ouverture maximale était f/8,
plus un objectif pour l’infrarouge utilisé en
photo aérienne.
Les performances recalculées par EB pour les
modèles de Saphir 100 mm 4,5 de 1934 et 1947,
(données accessibles sur le site
http://dioptrique.info/base/m/m_boyer.htm)
sont différentes pour les deux modèles,
l’objectif de 1947 a moins de distorsion, moins
de coma, une meilleure correction de
l’astigmatisme et du chromatisme. Pour les
utilisateurs actuels, les Saphirs dont les
numéros de série sont supérieurs à 290000 sont
préférables aux modèles plus anciens.
Les listes-tarifs de chez Rolyn et les fiches
techniques ne mentionnent pas de Saphir 75 mm
ouvrant à 3,5 ; néanmoins DF a vu passer un
75/3,5 sans obturateur N°790069, proposé sur
eBay.fr. Les gravures sur l’objectif étaient
clairement lisibles dans l’annonce, il s’agit
bien d’un Saphir, et non d’un Saphir-« B »
(selon les gravures habituelles du Saphir B). La
commande de diaphragme est droite, simple, et
non pas de forme évasée.
DF possède un Saphir 150/4,5 de type tessar,
N°606827. Il donne des images acceptables à des
distances pas trop éloignées (5 m) ou à grande
distance (200 m). Les documentations de chez
Rolyn pour les Saphirs ouvrant à 4,5 ainsi que
les fiches techniques disent que cet objectif
est fileté M39x1 à l’arrière ; en fait il est
fileté M45x1.
DF possède également un un Saphir 210/6,3 de
type tessar, N°563262, acheté dans un lot avec
un Apo Saphir de 300. Le diaphragme est
verrouillé à f/8, du coup il n’a pas été
utilisé. EB considère que ceux ouvrant à 6,3
sont les meilleurs des Saphirs de type tessar,
il a un 270 qui est excellent dès la pleine
ouverture.
Saphir Aviation. Le Vade Mecum dit :
« objectifs ouvrant de 4,5 à 6,3 en
focales de 20 cm à 120 cm, pour le travail de
cartographie aérienne » ; de type tessar à
4 lentilles en 3 groupes, ces objectifs ne sont
mentionnés nulle part ailleurs. EB remarque :
« Ils étaient considérés comme mieux corrigés de
l’aberration chromatique secondaire… je pense
que c’est la version commerciale du modèle
choisie par l’Armée avant la guerre de 39-45. »
Saphir « B » La plupart sont des
plasmats à 6 lentilles en 4 groupes, tous sont
des objectifs d’agrandisseur. EB pense qu’au
moins trois autres combinaisons optiques plus
anciennes furent vendues sous l’appellation
Saphir B. Avant 1939 : en focales de 85, 100,
110, 120, 135, 210 ouvrant à f/4.5. Dans les
années 1970 : en focales de 25, 35, 50, 60, 65,
75, 80, 85, 95 ouvrant à f/3,5 ; en focales de
100, 105, 110, 135, 150, 210 f/4.5; 150, ouvrant
à f/4,8 ; enfin une focale de 300 ouvrant à
f/5,6. Le Vade Mecum dit, mais c’est incorrect,
que ces objectifs sont de type tessar.
Les Saphirs B ont leurs partisans, mais il
semble y avoir un consensus sur le fait que bien
qu’ils soient bons, ils ne sont pas au niveau
des objectifs de type plasmat à 6 lentilles en 4
groupes ouvrant à 5,6 vendus par les autres
fabricants. Le numéro de série le plus élevé que
nous connaissions pour un Saphir B est le
N°903145 sur un modèle 50/3,5 proposé sur
eBay.fr. L’objectif a une commande de diaphragme
droite, simple, et non pas évasée.
DF possède quatre Saphir B : un 50/3,5
N°601434 ; un 75/3,5 N° 698656 ; un 85/3,5
N°632189 ; et un 135/4,5 N° 632740. Tous les
quatre ont une commande de diaphragme évasée en
forme de tromblon ; mais certains des Saphirs B
proposés à la vente sur eBay.fr, par exemple un
110/4,5 N°611643 et un 75/3,5 N°809739, avaient
des commande de diaphragme droites et simples.
DF a utilisé son 75 pour de la macro-photo à des
rapports plus petits que 1:1 ; la qualité
d’image est bonne pour cette application à
condition d’utiliser un diaphragme très fermé.
Son 135 n’est pas aussi bon qu’un Wollensak
135/5,6 d’agrandisseur de type Enlarging Pro
Raptar, qui est aussi un plasmat à 6 lentilles
en 4 groupes, et la qualité d’image est plutôt
faible à grande distance. Là encore, ces
résultats ne sont pas très surprenants ; lorsque
EB se plaignit auprès de chez CEDIS-Boyer de la
médiocre performance de son Saphir B, on lui
répondit qu’il était optimisé pour un
grandissement de 5x, fermé à f/11.
Saphir « BX » 6 lentilles en 4
groupes, type plasmat pour agrandisseur,
comparables aux Componons de chez Schneider. Ce
fut l’un des derniers objectifs conçus et
commercialisés chez Boyer, introduit en 1970 ou
1971. Focales disponibles : 25, 35 ouvrant à
f/2.8 ; focales de 80, 100, 105, 110, 135, 150,
210, 250, 305 ouvrant à f/5.6 ; plus un 305
ouvrant à 7,7.
Les Saphirs B d’après 1970 sont des objectifs
assemblés partir de lentilles fabriquées avant
la réouverture de l’entreprise.
Les données des fiches techniques indiquent
que les Saphirs BX ont le même tirage optique,
le même interstice-HH’, et le même angle de
couverture que les Zircons. Du coup nous pensons
que les Saphirs BX sont simplement des Zircons
montés sans obturateur, étiquetés et vendus
comme optiques d’agrandisseur. DF possède et
utilise régulièrement pour de la prise de vue à
grande distance un Saphir BX de 105 ouvrant à
5,6 N°910907 et un 150/5,6 N°911405 ; ce sont de
bonnes optiques.
Saphir Color. Il y a deux versions, un
modèle ouvrant à 4,5 de type heliar, plutôt
rare ; et vers la fin de l’entreprise, un
convertible à 6 lentilles en 4 groupes de type
plasmat. Dans son chapitre traitant des Boyer,
le Vade Mecum mentionne un convertible 150-265
ouvrant à 4,8, « un objectif moderne de haute
qualité ». Néanmoins, au chapitre traitant
des optiques Schneider, le Vade Mecum raconte
que R.G. Taylor (B.J.P. 03/03/1978, p191) a fait
une comparaison entre un Saphir Color et un
Symmar convertible et a trouvé le Symmar
meilleur à f/11, avec plus de couverture
angulaire. Le Saphir Color convertible était
disponible et focales de 135-205 ouvrant à 4,5,
en 210-350 ouvrant à 5,6 et en 300-?? ouvrant à
5,6. La publicité les vante comme étant
particulièrement « bien corrigés pour la
couleur » mais EB dit que ces optiques ne
couvrent de fait que 45°.
Saphir « C », focale de 12,5 ouvrant à
1,9. Nombreuses combinaisons, prévus comme
objectif de caméra de cin���������������������������������������������������ma.
Saphir « D », 25 f/1,9 ; 20(sic) f/2,3,
50 f/2,5. Même histoire que pour les modèles
« C ».
Saphir « X », 50 & 75 f/3,5 ; 170 f/4,5.
La plus récente des versions des Saphirs de type
tessar, avec des verres à haut indice de
réfraction et une amélioration notable de la
correction des aberrations. DF possède un 50
ouvrant à 3,5, apparemment c’est une optique
d’agrandisseur, trouvé sur eBay.fr
Topaz. Triplet vendu comme objectif de
prise de vue ou pour agrandisseur. Avant 1939 :
focales de 20, 25, 30, 40, 50, 60, 75, 85, 100,
110, 120, 125, 135, 180 ouvrant à f/2,9 et
f/3,5 ; focales de 75, 100, 105, 110, 120, 135
ouvrant à f/4,5 ; focales de 58, 70, 75, 85, 90,
100, 110, 120, 135, 150, 185, 210 ouvrant à
f/6,3. Dans les années 1970 : focales de 45
f/2,8; 35, 50 f/3.5; 75, 105 f/4,5.
Commentaire de EB : « C’était le cheval de
bataille de la firme ! Des centaines étaient
encore vendus chaque mois lorsque l’entreprise
ferma brutalement. Ils étaient très bien
fabriqués, mais comme tous les triplets, avec
une courbure de champ prononcée, et de
l’aberration de sphéricité à pleine ouverture.
La série ouvrant à 2,9 d’avant 1939 est parfaite
comme objectif à portrait ; ce sont des optiques
douces sans manquer de piqué. Pour autant que je
le sache, c’est la base du modèle Rubis (très
peu furent fabriqués). De nombreux Topaz étaient
également vendus comme objectifs d’agrandisseur,
en dépit de leur qualité moyenne pour cette
application. »
Zircon. cet objectif est peu connu. Il
s’agit encore d’un type plasmat à lentilles en 4
groupes, focale de 110 ouvrant à f/4 ; focales
de 100, 105, 110, 135, 150, 180, 210, 250
f/5,6 ; focales de 305, 360 f/7,7. C’est un
convertible très semblable au Symmar de chez
Schneider, qui est bien plus connu.
P. Filliquet – voir
www.galerie-photo.com/
pierre-filliquet-paysage.html
– utilise un Zircon de 305 sur Copal N°3 comme
optique de prise de vue en format 20x25 cm. Cet
objectif donne des résultats de haute qualité.
DF possède un 210 f/5,6 N°803909, dont la
lentille frontale souffre de nombreuses traces
de nettoyage dont une monstrueuse rayure
circulaire. Malgré cette lentille frontale
endommagée, il donne à peu près d’aussi bonnes
images sur format 6x9 que le modèle Béryl S 210
f/7,7. EB possède un 210 similaire endommagé de
la même façon qu’il utilise en 4x5 pouces, il
dit que les résultats sont « parfaits en
dépit d’une bulle en plein milieu de la lentille
frontale ! »
Références
[1] |
tirage
optique : terme technique des
instruments d’optique désignant la distance
entre le sommet de la dernière lentille et
le foyer image. |
[2] |
interstice-HH’ terme technique des
instruments d’optique désignant, pour un
système optique centré épais, la distance
entre les plans principaux H et H’. Pour
plus de détails, nous renvoyons le lecteur à
cet article sur galerie-photo : Un
objectif photographique n’est pas une
lentille mince ! Première partie,
introduction aux systèmes optiques centrés
épais
www.galerie-photo.com/un-objectif-photo.html |
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d'origine
Voir Partie 1 : l’entreprise Boyer
Dernière modification : 2008
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