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votre avis
Vous utilisez un de ces appareils
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Nikon Coolscan LS8000 ED :
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Pour Macintosh® |
Pour Windows® |
Ordinateur |
Power Macintosh G3/G4 (seulement avec IEEE1394 intégré) |
Avec processeur MMX Pentium 166 ou équivalent ou supérieur ; capable de tourner sous Microsoft® Windows®98SE, Windows®ME ou Windows®2000 |
Système d’exploitation |
MacOS 8.6 ou ultérieur |
Windows®98SE, Windows®ME ou Windows®2000 |
Mémoire vive |
Au moins 20 Mo ou plus (100 Mo recommandé) (Si vous lancez ce logiciel comme plug-in à partir d’une autre application, vous devez également tenir compte de la mémoire nécessaire pour cette application.) |
Au moins 20 Mo ou plus (100 Mo recommandé) (Si vous lancez ce logiciel comme driver TWAIN à partir d’une autre application, vous devez également tenir compte de la mémoire nécessaire pour cette application.) |
Ecran |
Un écran d’une résolution de 640 x 480 pixels ou supérieure avec un système vidéo compatible RVB couleur 16 bits (couleurs 32Ko/64Ko) ou plus (Nikon Scan 3 supporte également True Color 24 bits ou 16,7 millions de couleurs) |
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Installation |
Un lecteur CD-ROM pour l’installation |
Les caractéristiques annoncées sont globalement supérieures à celle
de l'Imacon Flextight Photo, de conception plus ancienne, pour un
prix inférieur. Sous réserve de tests techniques, ce scanner
représente sur le papier la meilleure voie actuelle (octobre 2001)
pour la numérisation des films 120 pour un photographe indépendant.
Au dessus (si vous avez des plans-film 4x5 à traiter), le Flextight
precision est le meilleur choix.
Nous remercions ceux d'entre vous qui auraient l'occasion d'utiliser
ce matériel de nous donner leur opinion. (henri.peyre@phonem.fr)
Un article est paru dans Chasseur d'Images n°237 d'octobre 2001
Pierre Alain BUINO y loue les images obtenues "superbement et
finement détaillées, y compris dans les hautes et basses densité",
une "neutralité de bon augure" dans le rendu des couleurs et ajoute
ses "compliments presque sans réserve sur la pertinence du travail
réalisé par la suite logicielle Digital ICE3". Il émet toutefois de
solides reproches sur "les passe-vues fournis (qui) irritent. A ce
niveau de prix il est inadmissible que Nikon livre des accessoires
aussi mal fichus" et l'auteur crie "gare à la casse" en parlant de
"plastiques à trois francs six sous, moyennement solides et peu
pratiques". Il trouve enfin le logiciel Nikon Scan 3.1 complet mais
regrette le mauvais contrôle des traitements par lot, difficile à
arrêter, et obligeant au retraitement ICE3 au moment de
l'acquisition.
Autre article paru dans Réponses Photo n°116 de novembre 2001
Sous le titre Nikon LS-8000 contre Polaroid 120, Benoit Delaveau
sacre le Nikon vainqueur par KO. Il conseille toutefois d'acheter
absolument les passe-vues dotés de verres Anti Newton pour les scans
en très haute résolution. L'auteur a apprécié le rendu naturel des
couleurs et le logiciel pilote, même si l'acquisition reste lente.
Les scans ont enfin été confiés à un laboratoire équipé en numérique
pour impression. Nous citons l'auteur : "La très haute définition
reste un luxe, coûteux et long à pratiquer. Mais c'est tellement
beau une fois imprimé en 50x70cm !". Puisqu'on se tue à vous le
dire...
Résumons : un superbe résultat d'image si l'on a bien les articles,
mais un appareil pas trop bien pensé en terme de productivité. De
quoi inquiéter donc les directeurs d'agences de communication mais
pas les photographes passionnés qui trouveront un outil sans
équivalent sur le marché pour traiter eux-mêmes, en prenant leur
temps, leurs photographies en 120.
Deux réserves :
1. l'appareil n'avale pas les panoramiques
2. pour la haute résolution il faut utiliser des verres antinewton
pour assurer la planéité (ce qui augmente les manipulations, la
poussière, et peut créer aussi du grain parasite).
De ces deux points de vue il y a mieux mais c'est (beaucoup) plus
cher : Imacon.
Commentaire des internautes
de Pierre-Yves Duval, le
25/09/2001 :
"J'ai acheté le ls8000 et n'ai pas lu l'article de CI, mais les
extraits que vous montrez reflètent assez exactement les problèmes
rencontrés : ce n'est pas un outil de production, les passe-vues
sont vraiment nuls et je ne supporte pas le logiciel Nikon.
La qualité semble vraiment à la hauteur, bien que je me sois arraché
les cheveux hier soir et jusqu'à 3h00 du matin pour scanner
correctement des 6x7. Je ne comprends pas vraiment leur système de
mise au point, pas toujours fiable et je n'ai pas réussi à utiliser
leur soi-disant ROC et ICE sans faire tilter mon ordinateur"
du même, le 26/09/2001 :
"Le logiciel fourni est nul (Nikon scan 3). Pour le traitement par
lot par exemple, si vous souhaitez scanner 36 vues à 5 Mo (pour des
10x15), il faut répéter 3 fois la même opération, ce malgré
l'enregistrement des préférences, celles-ci ne se répétant pas
systématiquement. Je confirme que ce n'est vraiment pas un outil de
production.
Les problèmes de netteté que j'ai rencontré en scannant des 6x7 sont
vraiment dus aux passe-vues minables fournis... inadmissibles pour
un scanner à 30 000 F. Nikon aurait pu prévoir un passe-vue par
format (4,5x6, 6x6, 6x7 etc.) mais pas un passe-vue optionnel avec
verres (à plus de 2 000 F). J'en suis à me demander si tous les
propriétaires de LS8000 ne devraient pas tout bonnement ramener ce
scanner chez Nikon en exigeant l'élaboration rapide de nouveaux
passe-vue et un meilleur logiciel. Pour finir sur une note positive,
la définition et la gestion des couleurs sont une réussite."
de Marc Genevrier
le 28/11/2001
NikonScan me paraît plus qu'honorable. On n'est pas dans Silverfast
et les amateurs
chercheront en vain des outils de correction sélective des couleurs.
Mais pour le reste,
Nikon a vraiment bien fait les choses. Je travaille essentiellement
en négatifs couleur et l'inversion du masque s'effectue
automatiquement avec une grande justesse. Je ne crois pas qu'on
fasse actuellement beaucoup mieux ailleurs.
En ce qui concerne le système de mise au point, il me semble qu'il a
simplement besoin d'une zone de l'image suffisamment contrastée et
détaillée. Il suffit donc de faire une mise au point manuelle en
choisissant bien la zone.
ICE et GEM ne m'ont jamais posé de problème et leurs résultats sont
époustouflants.
Rappelons ici que l'appareil a besoin d'une machine puissante. La
mémoire me paraît
assez critique (au moins 512 Mo) : il est certainement préférable
que les données initiales du scan "rentrent" dans la mémoire. Si
Windows doit se mettre à faire des échanges disque (mémoire
virtuelle) au milieu du scan, on risque des ralentissements et des
pertes de qualité. Or le pilote scanne en principe à 2000 ou 4000
dpi, puis sous-échantillonne ensuite à la résolution demandée. Et
j'ai l'impression que toutes les opérations de ICE,
ROC et GEM sont effectuées avant sous-échantillonnage (pour un
meilleur résultat).
Les avis sont visiblement partagés en ce qui concerne les
passe-vues. Je n'ai pratiquement utilisé que celui pour le
moyen-format. Je trouve que le système résout assez bien les
problèmes de planéité. Certains cas exceptionnels nécessiteront le
système avec verres anti-newton, mais est-ce qu'on n'aura pas alors
d'autres artefacts ou pertes de qualité ? Un passe-vue par format ?
Mais comment serait-ce possible puisque tous les appareils
produisent des espacements différents entre les vues, très souvent
même entre les différentes vues d'un même film ?
Je serais en revanche plus réservé quant à la durabilité. Le film
est tenu des deux côtés par des petites bandes en pastique
caoutchouté qui sont collées au passe-vue et, lorsqu'on écarte les
deux moitiés du passe-vue pour "tendre" le film, on tire
inévitablement sur ces bandes, qui finissent par se déformer ou se
décoller aux extrémités. À manipuler avec prudence, donc !
d'Emmanuel GINIBRE le 10
février 2002
Emmanuel nous avait écrit pour nous signaler un problème de
lignes dans les basses lumières sur son appareil. Après échange de
l'appareil, voici un nouveau courrier reçu de lui :
Voici quelques informations concernant le lignage avec le LS8000. Le
revendeur à donc fait changer ce matériel douteux auprès de Nikon
France. Mais le nouveau LS8000 possède le même défaut moins prononcé
(Lignage sur les très basses lumières sur les diapos 24x36 ou 6x6 ).
La parade consiste à utiliser le multi-échantillonage (4 passes ou
+) pour contourner le problème. Le lignage n'est plus visible, mais
les scans sont bien + longs.L'origine du problème n'est pas connue.
dernière modification de cet article : 2001
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une réalisation phonem |
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