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l'auteur
Jean-Pierre Gilson
né le 25 avril 1948
à Compiègne, Oise
Photographe à l'Université de Technologie de Compiègne. Il se consacre
parallèlement à une photographie d'auteur orientée vers le paysage, qui
le conduit à mettre en œuvre des projets à long terme comme la
réalisation de livres :
1991 Scotland
1998 Ireland
2002 Territoires de France
Expositions récentes :
Paysages de France :
Compiègne, St Quentin (2003)
Territoires de France : Grilles du jardin du Luxembourg, Paris (2003)
Bibliographie :
Territoires de France aux Éditions Marval
Ireland aux Éditions Marval
Le don du silence aux Éditions Ouest France
Plateau Picard
Compiègne en sa forêt
aux Éditions Plon
Scotland aux Editions Créaphis
www.jpgilson.fr
en français
www.jpgilson.com en anglais
jean-pierre.gilson@utc.fr
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Une interview de
Jean-Pierre Gilson
Canal du Nord
Galerie-Photo : Jean-Pierre, comment a été faite cette série
sur la Picardie ?
J-P Gilson : Il s'agit d'une commande de la région Picardie, que
j'ai parcourue pendant 5 ans. J'ai travaillé sur différents thèmes :
la forêt, les parcs et jardins, chemins et cheminement…
Comment procédez-vous ?
J'aime la simplicité et j'évite les effets, les trucs à la mode
qui lassent. Pour ce genre de photographie je parcours la région
avec mon Pentax 6x7. J'utilise parfois une chambre 4x5 inches mais
uniquement quand les déplacements sont limités. Je parcours la
campagne en voiture dans un premier temps, pour en évaluer l'intérêt
. Selon les cas, je m'arrête ou je reviens dans l'espoir de
meilleurs conditions d'éclairage.
Qu'est-ce qui fait que vous vous arrêtez ?
Je travaille au coup de cœur. La qualité de la lumière et du
ciel, la construction graphique du paysage, l'ambiance générale sont
les ingrédients favorables à une bonne prise de vue. J'utilise un
grand-angle (45 mm en 6x7) dans la majorité de mes photos. Suivant
les cas, je monte un polarisant et un filtre jaune en noir et blanc.
Lorsque je ne souhaite pas de ciel dans mes images, je monte sur la
galerie de ma voiture ou sur un promontoire naturel et je travaille
en plongée. Ma lumière préférée est celle du matin. Je suis dans la
nature dès le lever du jour voire avant. La rosée du matin est pour
moi importante, elle améliore la brillance de la végétation ; sinon,
le paysage serait trop sec. J'évite de photographier le midi, sauf
l'hiver où je travaille toute la journée.
Canal de l'Ourcq
Qu'employez-vous comme pellicule ?
En couleur, j'utilise du négatif (Fuji Supéria 100). Je la confie
à un laboratoire professionnel. Ensuite, je scanne sur un Epson 1680
Pro avec lequel je réalise mes planches contact. Pour les
expositions, je scanne sur un Imacon que je loue chez Prophot, je
retravaille mes images sur Photoshop et je réalise les tirages sur
une imprimante Epson 9600. En noir et blanc, j'utilise de l'Agfa APX
100 ou de la Fuji Néopan 100 et 400. Je traite moi-même les
développement et les tirages (virés au sénélium) jusqu'au format
50x60.
Suzanne, Vallée de la Haute-Somme
Pas de numérique ?
Je serais intéressé par un dos Imacon 22 millions de pixels mais
le prix est dissuasif pour l'instant. Pour les travaux courants,
j'utilise un Fuji Finepix S2-Pro. Dans l'état actuel des choses, je
préfère utiliser du négatif couleur, que je scanne pour la pérennité
de la conservation. En noir et blanc, je reste fidèle au film et
papier baryté traditionnels. En ce qui concerne le classement des
films noir et blanc et couleur, l'informatique est maintenant le
meilleur support.
Et la musique ?
C'est ma grande passion après la photographie. Mon tuner est calé
sur France-Musique ou sur des CD et mes goûts vont de Josquin Des
Prés à Olivier Messiaen avec une préférence toute particulière pour
Mozart dont l'œuvre chantée m'inspire beaucoup.
Cap Hornu
Forêt d'Halatte
dernière modification de cet article
: 2004
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