Andrea Tonellotto
Instantanés
©Andrea Tonellotto -
Piscina comunale
Andrea, diriez-vous que vous
avez d'abord le regard du
coloriste ou d'abord le regard
de l'architecte ?
Je dirais que je
ressemble à un photographe qui
aime les couleurs et les lignes
épurées de l'architecture...
©Andrea Tonellotto -
Piscina comunale
©Andrea Tonellotto -
Piscina comunale
Votre travail a-t-il un rapport avec le temps ?
Je crois que le temps est un élément fondamental de ma photographie. Chaque plan est pensé et médité, et je prends tout le temps nécessaire pour créer une scène que je veux, ou plutôt tout le temps nécessaire pour créer
la scène que je veux, car aucun de mes clichés urbains n'est construit ou modifié à priori. De plus, la composante "temps" est très importante même au sein de la photo. En fait, j'aime bien créer une atmosphère suspendue où le temps semble raréfié ou presque immobile.
©Andrea Tonellotto -
Abitazioni
©Andrea Tonellotto -
Abitazioni
©Andrea Tonellotto -
Piscina comunale
Pourrait-on dire que votre photographie est solaire ?
Je pense que, finalement, ma photographie est optimiste... peut-être transmet-elle un peu d'inquiétude, mais je crois que l'espoir est juste au coin ou derrière le mur... et puis il y a toujours le ciel bleu et un soleil qui brille... cela ne peut que rassurer l'âme, n'est-ce pas ?
©Andrea Tonellotto -
Abitazioni
©Andrea Tonellotto -
Fabbriche
Pourquoi ne représentez-vous jamais l'être humain ?
Je n'aime pas la confusion et le désordre, matériels et moraux, que les gens peuvent apporter... par exemple, les déchets partout, les voitures garées devant une porte même si vous n'allez pas vous promener ou que vous n'avez pas besoin de sortir. Ce sont des choses que je voudrais supprimer du quotidien et en fait je les supprime de mes photos... en même temps, ce sont des personnes qui conçoivent et construisent les bâtiments que je photographie... disons que j'aime l'homme quand il est un acteur non principal et laisse parler son travail sans l'expliquer.
©Andrea Tonellotto -
Negozi
©Andrea Tonellotto -
Negozi
Pourquoi ce choix du Polaroid ?
J'aime la photographie traditionnelle. Je suis un passionné de Leica et j'ai commencé mon parcours comme ça ; puis je suis passé au moyen format avec Hasselblad et Rollei, car je suis tombé amoureux du format carré, qui manquait cependant de poésie...
J'ai trouvé cette poésie dans les couleurs des films
Polaroid. Et puis je suis amoureux de cette fascination perverse qu'exerce la photographie instantanée :
vous regardez et vous avez de suite les prises de vue, le résultat en main, sans possibilité de postproduction ni de modifications... une prise de vue, une possibilité...
©Andrea Tonellotto -
Negozi
©Andrea Tonellotto -
Negozi
Comment êtes-vous venu à la
photographie ?
J'ai toujours beaucoup voyagé depuis que je suis enfant ; j'ai toujours lu de nombreux magazines de voyage et les images que j'ai vues m'ont toujours irrésistiblement attiré. En conséquence, ce que j’ai acheté, avec le premier argent que j’ai gagné, c’est un Canon 5000 avec lequel j’ai pris de nombreuses photos... puis, de plus en plus, j'ai ressenti la nécessité d’avoir un "quelque-chose de plus" en photographie. A partir de là j’ai acheté un Leica M6 et
ça a été le coup de foudre.
©Andrea Tonellotto -
Red and blue
©Andrea Tonellotto -
Scuole
Qu'est-ce, pour vous, qu'une belle photographie ?
Pour moi, une belle photo doit contenir quelques objets, être propre, composée de manière équilibrée, avec peu de couleurs dominantes, ou un contraste de noir et blanc élégant... si je devais décrire ce que doit être une belle photo d'un seul mot, je dirais qu'elle devrait être élégante... "Divers" de Hoyningen-Heune, par exemple, est l'une des plus belles photos que j'ai jamais vues.
©Andrea Tonellotto -
Scuole
©Andrea Tonellotto -
Tempo Libere
©Andrea Tonellotto -
Tempo Libere
©Andrea Tonellotto -
Tempo Libere
©Andrea Tonellotto -
Tempo Libere
|